Prenez les secrets de Netanyahou auprès de ses porte-parole
Les porte-paroles du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou affirment qu'il existe un aspect préoccupant dans l'accord de cessez-le-feu à Gaza imposé par le président américain Donald Trump, qui concerne l'engagement américain implicite envers la création d'un État palestinien. Dans le cadre de l'effort pour extraire les secrets de Netanyahou de ses porte-paroles sur ce sujet, le traitement de cet aspect par ces porte-paroles révèle deux questions :
Tout d'abord, il semble qu'il y ait une conviction parmi les dirigeants israéliens que cet engagement n'est rien de plus qu'une taxe verbale. Comme l'ont écrit certains, la position de Trump envers Israël, en fait celle des administrations américaines qui l'ont précédé, repose sur un engagement profond et une solidarité émotionnelle avec la cause sioniste. En ce qui concerne les palestiniens, aucune sympathie ou engagement n'est noté, ni dans le texte de l'accord ni dans les déclarations de Trump lui-même, qui a clairement exprimé cela en disant que tout ce qu'il cherche est un accord qui satisfait tout le monde, sans parler du fait que ses mots sur la corruption, la violence et le "terrorisme" en tant que caractéristiques de l'Autorité palestinienne et du Hamas de manière égale, montrent ce qu'il pense sur l'incapacité des Palestiniens à établir et maintenir un État. Par ailleurs, il a été sous-entendu que la reconnaissance des États occidentaux de l'État palestinien est inacceptable pour de nombreuses raisons, la plus évidente étant qu'il n'existe pas d'État de ce type et qu'il n'est pas prévu qu'il se forme à court terme.
La seconde question est qu'Israël doit empêcher, par tous les moyens possibles, l'établissement d'un État palestinien, et à cet égard, elle doit compter sur elle-même, étant donné que l'État palestinien menace sa sécurité et son avenir, et qu'il ne saurait y avoir de compromis sur ces deux questions.
À cet égard, il est à noter qu'il y a une insistance sur le fait qu'Israël n'a pas été celle qui a empêché la création d'un tel État, comme le prétendent de nombreux acteurs. Selon certains autres de ces porte-paroles, l'"Accord d'Oslo" entre Israël et l'Organisation de libération de la Palestine a permis aux Palestiniens de créer une entité étatique pour gérer leur existence, mais cela a également renforcé chez eux de nombreux désirs qui sont demeurés enfouis comme le "retour en Palestine", en plus du fait que ce qui a émergé comme alternative à l'Autorité palestinienne est une entité dans la bande de Gaza "fondée sur l'extrémisme religieux, la violence et le terrorisme" !
Cette position israélienne de nécessité de s'opposer fermement à l'établissement d'un État palestinien n'est pas seulement affirmée par des figures de droite, mais est également confirmée par l'opposition. Par exemple, Yair Golan, leader de l'alliance "les démocrates" entre le parti du Travail et Meretz, tous deux situés à gauche de l'échiquier politique israélien, a souligné que la solution des deux États est la seule solution pouvant garantir une sécurité à long terme pour Israël, mais en même temps, il a mentionné qu'Israël après le 7 octobre (2023) n'est pas comme il était avant et ne reviendra pas comme auparavant. Il a écrit littéralement : "Le choc collectif a engendré des sentiments de haine et de méfiance envers les Palestiniens que nous n'avons pas vus depuis des années. Nous ne pouvons ignorer ces sentiments, ni leurs effets, qui ne disparaîtront pas d'eux-mêmes à moins que nous ne les reconnaissions et les abordions avec conscience et responsabilité", ce qui ne montre pas de signes forts.
Il peut être dit que ce "choc collectif" non seulement ne disparaîtra pas de lui-même, mais qu'il alimente des convoitises et des aspirations, en particulier tout ce qui est lié à l'annexion de plus de terres palestiniennes en Cisjordanie et au déplacement qui s'accompagne de cette annexion.
Des estimations israéliennes signalent que ce qui se cache derrière les ambitions d'annexion est une théorie basée sur l'idée que les conditions sont mûres pour mettre en œuvre des étapes d'annexion basées sur un certain nombre d'hypothèses, la plus importante étant que le président américain Donald Trump restera toujours aux côtés d'Israël, et qu'il est possible de promouvoir ce qui est décrit comme une "annexion légère" qui serait acceptable pour Washington et certains pays arabes, et que même si Israël procédait à des annexions, cela ne lui coûterait pas la capacité de normaliser ses relations avec le monde arabe, car elle est convaincue que celui-ci a abandonné la cause palestinienne.
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