Leurs positions cachent leur haine envers la bande de Gaza

Nous ne pouvons peut-être pas blâmer les partisans du Hamas en dehors de la Palestine et nous pouvons leur trouver une justification, car ils font soit partie des groupes islamistes, soit ils ne peuvent pas faire la différence entre la résistance comme un droit du peuple palestinien garanti par toutes les lois religieuses et civiles d’une part, et ce que fait le Hamas, la gestion qu'il a de la bande et ses connexions extérieures d'autre part. Nous pouvons leur trouver une excuse s'ils se positionnent du côté de toute partie qui combat Israël sans s'attarder sur les détails et les objectifs.

Nous ne serons pas non plus surpris par les positions des restes de la gauche marxisante qui cherchent à cacher leur échec historique par des slogans et des positions de soutien au Hamas islamiste qui les a tant décriés, et une partie de cette gauche palestinienne a profité jusqu’à l’ivresse des bénéfices de l’autorité et a été partie prenante de la corruption au sein de l’autorité et des institutions de la société civile.

Cependant, il n'y a pas d'excuse pour certains individus et leaders issus du Fatah, qui au sein du Comité central connaissent la véritable nature du Hamas et ce qu'il a fait contre l'OLP et le Fatah, y compris son coup d'État contre l'autorité, tout en étant conscients de ses connexions extérieures. Pourtant, ils soutiennent le Hamas et son déluge, ainsi que la résistance armée spécifiquement dans la bande de Gaza (le terrain instable), non pas d'un point de vue religieux ou par croyance dans la résistance armée qu'ils ont combattue et retournée contre, mais pour couvrir leur corruption et leur incapacité à défendre la Cisjordanie et Jérusalem. L’histoire de certains d’entre eux n’est pas exempte de soupçons de collusion avec l'occupation.

Les positions négatives de dirigeants du Fatah et de l’autorité envers les habitants de la bande de Gaza, qui se révèlent ces derniers temps par leur soutien au Hamas malgré ses crimes contre le peuple de Gaza, nous rappellent ce qui s'est passé lors du coup d'État du Hamas contre l’autorité à l'été 2007.

Au moment du coup d'État, aucun membre du Comité central ou exécutif, ni aucun responsable des agences de sécurité de l’autorité n’était présent dans la bande ! Alors que cette bande était alors le centre de l’autorité palestinienne, de toutes ses institutions officielles et le centre des missions diplomatiques, ainsi que la capitale provisoire de l'État.

Aucune explication ne peut être apportée si ce n’est qu’ils savaient ce que planifiait le Hamas, et certains d’entre eux étaient complices avec le Hamas, Israël et des pays arabes, notamment le Qatar, pour réussir le coup d'État et remettre la bande de Gaza au Hamas. Leurs positions actuelles envers la bande cachent une haine profonde envers la bande de Gaza et ses habitants, qui ont toujours été à l'avant-garde du mouvement de libération nationale et un foyer de la nationalité palestinienne.