L'agression sioniste-américaine place la nation arabe devant un carrefour dangereux
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L'agression sioniste-américaine place la nation arabe devant un carrefour dangereux

 L'agression sioniste-américaine de mardi dernier contre l'État du Qatar, ainsi que la tentative d'assassinat infructueuse des dirigeants du mouvement Hamas, confirme que la violence et la colère israélienne ont atteint des niveaux jamais vus, tout en montrant le mépris total pour le droit international qui prohibe la violation de la souveraineté des États. Cela a été précédé par des agressions israéliennes contre Gaza, la Syrie, le Liban et la Tunisie, ce qui place la nation arabe, de l'océan au golfe, devant des défis et des dangers graves qui nécessitent des réponses dépassant les simples déclarations de condamnation et de rejet, tout en conservant la riposte pour le temps et le lieu appropriés.  

L'histoire se répète, la nation arabe et islamique se retrouve aujourd'hui en face des Hitler et Mussolini de notre époque (Netanyahu et Trump). Ce nazi, soutenu par son allié fasciste Mussolini à l'époque, envisageait la supériorité de la race aryenne sur toutes les autres races humaines, justifiant ainsi une catastrophe qui a coûté la vie à des millions d'innocents. Et voilà que le sioniste Netanyahu, qui tire sa pensée des écrits talmudiques et sionistes, avec le soutien inconditionnel de son arrogant allié Trump, cherche à s'étendre et à se développer aux dépens de la terre et de l'homme arabes, se proclamant roi de ce qu'il appelle "la grande Israël" et considérant les Arabes comme des serviteurs et des esclaves à leur service.  

Ce n'est plus un secret, Netanyahu l'a annoncé haut et fort, et il a déjà commencé à mettre en œuvre ses rêves. L'extermination, le nettoyage ethnique, la destruction, le meurtre, la famine et le déplacement auxquels sont confrontés les habitants de la bande de Gaza, qui se sont étendus à la Cisjordanie et Jérusalem, ne sont qu'une partie du projet sioniste-américain qui s'étend à d'autres pays arabes, notamment la Jordanie et certaines parties de l'Arabie Saoudite, de la Syrie, de l'Irak et de l'Égypte, jusqu'à la Turquie.  

L'agression sioniste-américaine contre le Qatar, malgré l'échec monumental à atteindre ses objectifs principaux, n'était pas seulement dirigée contre le Qatar. C'était un message clair qui ne peut plus être interprété ou déformé : aucune nation arabe n'est désormais à l'abri, et l'atmosphère et les terres arabes sont disponibles pour les objectifs israéliens. Les manœuvres dilatoires, les procrastinations, les tromperies et la malveillance pratiquées par Netanyahu, qui sont des caractéristiques fondamentales de la formation juive sioniste, ne servent qu'à préparer une agression expansionniste sauvage, confirmant une réalité que les Arabes ignorent ou feignent d'ignorer pour des raisons et des calculs égoïstes, avançant sur le chemin de la normalisation avec ce corps cancéreux par crainte pour leurs trônes menacés et éphémères.  

La nation arabe se trouve désormais à un carrefour très dangereux. Elle doit soit être, soit ne pas être, et elle vivra, après la disparition de l'«Âne blanc», dans la perte et l'errance. Si elle se donne vraiment le moyen d'exister, elle doit adopter une nouvelle direction et des relations différentes de celles du passé, en particulier avec les États-Unis, qui sont la tête du serpent et le grand diable contrôlant la région par la violence et le terrorisme. Il ne suffit plus de déclarations de condamnation et d'indignation, il faut passer à une réponse concrète qui préserve sa dignité et ses capacités face au terrorisme sioniste-américain. L'état de silence et d'indifférence arabes qui prévaut jusqu'à présent face aux crimes d'occupation n'est plus utile et cause de graves dommages, et l'Histoire le marquera d'une tache d'ignominie.  

La nation arabe est plus que jamais appelée à faire face aux défis, à résister à l'agression et à contenir l'État hébreu, qui ne comprend que la langue de la force. Cela doit se faire sur la base d'un devoir national, religieux et moral, à travers :  

1. Rassembler les énergies officielles et populaires arabes et parvenir à une stratégie arabe unifiée qui préserve son existence en tant que force à laquelle on doit prêter attention, et de ne plus sous-estimer, en coupant toutes les formes de relations avec l'État hébreu.  

2. Soutenir la Palestine et sa résistance par tous les moyens matériels et moraux, en renforçant son héroïque résilience, car elle est la première ligne de défense de la nation arabe, et elle place l'État d'occupation et son armée dans une impasse qu'ils n'ont pas pu briser en deux ans d'agression brutale, devenant une entité renégate et infâme. Cela pousse le Premier ministre de l'occupation à exporter sa crise à l'extérieur en provoquant des guerres qui, si elles ne sont pas contenues, pourraient aboutir à des catastrophes, peut-être plus dévastatrices que les deux guerres mondiales.  

3. Reconsidérer les relations avec les États-Unis, soutien de l'État d'occupation et de son agression, y compris les bases militaires américaines dans la région, en particulier dans les pays du Golfe, qui sont devenues des foyers du terrorisme sioniste-américain.  

4. Explorer des alternatives aux alliances loin de l'hégémonie américaine, comme la Chine et la Russie, et même le Pakistan qui a prouvé son efficacité face à l'agression indienne. Cela inclut même la menace d'arrêter la manipulation du dollar américain et la réflexion sur la recherche d'autres devises, ce qui obligera les États-Unis à reconsidérer leurs positions dans la région, y compris à contenir l'État hébreu pour arrêter ses excès et revenir à la légalité internationale dans la résolution des conflits, crises et questions en suspens, en tête desquelles se trouve la question palestinienne.  

5. Lancer une campagne diplomatique arabe unifiée, portant en elle des menaces concrètes, visant à élever la voix européenne qui commence à réaliser la dangerosité d'Israël pour la paix mondiale, et qui se montre agacée par la domination américaine menée par Trump contre les pays de l'Union européenne, et qui commence à pencher légèrement en faveur de la juste cause des droits nationaux palestiniens et arabes, et refuse la continuité de l'occupation qui provoque l'embrasement de la région sans aucun souci pour les institutions, lois et normes internationales.

Cet article exprime l'opinion de son auteur et ne reflète pas nécessairement l'opinion de l'Agence de Presse Sada.