Avertissements occidentaux sur de possibles attaques israéliennes en Irak... et les services de renseignement démentent
Dernières actualités

Avertissements occidentaux sur de possibles attaques israéliennes en Irak... et les services de renseignement démentent

SadaNews : Au cours des deux dernières semaines, des rapports médiatiques ont indiqué que le gouvernement irakien avait reçu des messages d'avertissement de la part d'entités arabes et occidentales, suggérant qu'Israël prévoit de lancer des opérations militaires à grande échelle sur le territoire irakien dans un avenir proche.

En réponse officielle, l'agence de presse irakienne a publié un communiqué au nom des services de renseignement, niant avoir reçu des messages d'avertissement concernant des attaques militaires sur le sol national.

Des sources irakiennes ont précisé que les avertissements provenant d'un service de renseignement occidental préparé en Israël contenaient des informations précises sur les miliciens pro-iraniens, y compris des hauts responsables, des personnages aux contours flous évoluant dans leur sphère, des entités financières et commerciales qui leur sont liées, ainsi que des institutions gouvernementales sous leur influence, selon ce qu'a rapporté le journal Asharq Al-Awsat.

Les responsables ont confirmé que "la précision des informations et l'étendue de leur portée ont suscité l'étonnement à Bagdad", notant que le timing de la réception de ces données était d'une grande importance. Le rapport a également indiqué que les services de renseignement occidentaux avaient informé l'Irak qu'Israël pourrait être sur le point d'exécuter une opération vaste contre les milices, ciblant des institutions gouvernementales qui leur sont liées, la force de mobilisation populaire, des figures d'influence économique et militaire, en plus des sites et entrepôts de drones et de missiles, ainsi que des camps d'entraînement.

Ces développements ont poussé certains groupes irakiens à montrer une volonté de faire des concessions, y compris l'appel à limiter les armes aux mains de l'État, tout en demandant un délai pour terminer le démantèlement de leurs capacités militaires en interne, loin des pressions extérieures, un sujet qui demeure un point de controverse entre les dirigeants des factions et des courants chiites.