Au revoir 2025 : Que sont devenus les Palestiniens en une année sans précédent ?
À la fin de l'année 2025, les Palestiniens se tiennent à la porte d'une nouvelle année, chargés d'expériences plus lourdes que la mémoire, et plus profondes que ce que les titres des nouvelles peuvent résumer. L'année 2025 n'a pas été une année ordinaire ; elle a été marquée par un entrelacement de la douleur et de la résilience, de la perte et de l'espoir, de la confusion et de la détermination. Une année qui a affiné la conscience collective, et qui a réappris aux Palestiniens que la vie ici se vit avec deux visages : un visage quotidien rude, et un visage humain où l'esprit résiste quelles que soient les conditions.
Ils ont appris que la résistance n'est pas un slogan mais une pratique quotidienne
La résistance n'est plus un concept poétique ou un slogan politique. En 2025, elle est devenue une pratique concrète visible dans les détails des maisons détruites qui sont reconstruites par leurs propriétaires, dans les initiatives des jeunes organisées sans financement, et dans la capacité des gens à trouver des moyens de vie alternatifs malgré la répression. Les gens ont compris que la résistance ne signifie pas ignorer la douleur, mais la reconnaître et la transformer en capacité à continuer.
Ils ont appris que la justice ne se donne pas... mais se prend
L'année a vu l'extension des combats juridiques et diplomatiques concernant la Palestine, allant de la Cour pénale internationale à l'activation d'outils comme "l'Union pour la paix". Avec chaque déception internationale, la prise de conscience des Palestiniens que la justice internationale est lente, hésitante, et en retard, mais non désespérée tant qu'il y a des personnes pour la pousser en avant, s'est accrue. Les Palestiniens sont devenus plus conscients des jeux de la politique internationale, plus aptes à lire les rapports de force, et à comprendre que les droits se gagnent par un travail continu, et non par l'attente.
Ils ont appris que la société civile est la première ligne de défense
Face parfois au recul du rôle officiel, le rôle de la société civile et des efforts populaires s'est intensifié. Les crises successives ont révélé que les institutions communautaires, les initiatives bénévoles, et la solidarité entre les gens sont ce qui maintient la vie quotidienne, de l'aide à l'éducation en passant par le soutien psychologique. Les gens ont appris que la véritable force de la société ne réside pas seulement dans ses institutions, mais dans ses liens humains.
Ils ont appris que l'espace numérique est une arme à double tranchant
En 2025, l'espace numérique est devenu l'unique espace parfois disponible pour parler, militer, et raconter la vérité. Mais il a également été un terrain de répression numérique et d'occultation des récits palestiniens. Les Palestiniens ont compris que l'existence numérique nécessite conscience et planification, et que raconter le récit palestinien est devenu une responsabilité individuelle et collective à la fois.
Ils ont appris que l'économie peut être reconstruite depuis zéro
Malgré les effondrements, de nouveaux modèles économiques ont émergé, de petits projets basés sur un esprit d'entrepreneuriat de nécessité et des opportunités de travail à distance malgré les frontières fermées et des modèles flexibles qui ont permis à certains et créé des défis pour d'autres. Les gens ont compris que l'économie peut régresser, mais ne meurt pas ; elle se reconfigure entre leurs mains quand les options de l'État et du marché disparaissent.
Ils ont appris que la femme palestinienne est au centre de la résistance
Les femmes, comme d'habitude, sont en première ligne. Elles ont dirigé l'aide humanitaire, reconstruit les liens sociaux, et ont porté le poids de l'économie domestique, de l'éducation, et des soins. L'année a donné une leçon claire : il est impossible de parler de résilience palestinienne ou de construction palestinienne sans reconnaître le rôle central des femmes, et leur droit à la protection, à la justice et à une participation égale.
Ils ont appris que l'espoir n'est pas l'opposé de la douleur... mais son fruit
En fin de compte, 2025 n'a pas été une année d'espoir facile. C'était une année d'un espoir qui naît parmi les décombres, des rires d'enfants au milieu des débris, et des initiatives qui commencent à partir de rien. Les Palestiniens ont compris que l'espoir n'est pas un sentiment passager, mais une compétence de vie qui se forge face au désespoir.
Au revoir 2025... et bienvenue aux temps qui suivront
En disant adieu à cette année différente, les Palestiniens portent une seule conclusion : nous ne contrôlons pas les circonstances, mais nous contrôlons la manière de les affronter. 2025 a été une année qui a révélé à la fois la fragilité du monde et la justesse de leur cause. Une année qui a montré que la force ne réside pas dans la capacité à affronter les jours faciles, mais dans la capacité à survivre aux jours impossibles.
Et alors que nous fermons le chapitre de cette année, nous ne faisons pas de grandes célébrations, mais nous portons une plus grande conscience, des cœurs plus forts, et une détermination plus profonde que ce qui est à venir, peu importe ce que ce sera, ne sera construit que par les mains des Palestiniens eux-mêmes.
Au revoir 2025... et commençons une année que nous voulons, pas une année qui nous est imposée.
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