
À propos de la "nouvelle Gaza"...
Il y a un consensus en Israël, même s'il est limité, mais au niveau de responsables militaires et sécuritaires anciens, ainsi que d'analystes militaires, sur le fait qu'Israël est confronté ces derniers temps à ce qu'on appelle une "nouvelle Gaza", et qu'il est presque impossible de trancher la bataille militaire avec elle. Pour éclairer ce que ces derniers veulent dire, dont il est superflu de mentionner qu'ils possèdent une vaste expérience militaire, en plus de leur capacité à anticiper en fonction des besoins sécuritaires, il faut souligner que le terme "nouvelle Gaza" a été forgé sur la base des résultats de la première guerre directe entre Israël et l'Iran, qui s'est terminée (selon Israël) par un cessez-le-feu et a infligé de grands dommages à Téhéran.
La justification de son caractère "nouveau" repose sur deux motivations : la première est que la guerre contre le mouvement Hamas, qui dure depuis plus d'un an et huit mois, s'est révélée distincte de la guerre contre l'Iran, sans compter que dépeindre le "Hamas" comme un bras ou un agent de l'Iran était une erreur, créant une illusion selon laquelle un cessez-le-feu avec l'Iran mettrait fin aux combats à Gaza.
Selon les commentaires israéliens concordants, le "Hamas" mène sa propre guerre et a prouvé qu'il pouvait la poursuivre même sans l'Iran. La deuxième motivation, la plus importante, concerne le caractère qui domine la guerre à Gaza, qui a suggéré à de nombreux analystes que Israël est en train de s'enliser dans le bourbier de Gaza, tout comme il s'est retrouvé piégé dans le bourbier du Liban lors de l'expérience connue sous le nom de "zone de sécurité".
Selon ce qu'a écrit un des généraux israéliens en réserve, ce que connaît la bande de Gaza est un nouveau chapitre de la guerre des partisans qui se déroule sur un terrain rempli de montagnes de décombres, semé de mines et de zones piégées, face à un adversaire bien retranché dans des centaines de tunnels, qui connaît parfaitement les axes de mouvement et les itinéraires de transit. De cette manière, il réussit à infliger à l'armée israélienne un nombre de morts et de blessés de plus en plus croissant, comme cela a été le cas ces dernières semaines.
En lisant ce que dit ce général israélien et d'autres généraux, la guerre des partisans se distingue des autres guerres en ce sens qu'elle n'est pas un affrontement direct contre un adversaire défendant une zone spécifique et résistant à une invasion terrestre par la force, mais au contraire, l'adversaire ici se cache et attend le mouvement de l'armée dans sa région, puis il engage le combat dans des zones à son avantage, en plaçant des dispositifs explosifs dans des zones considérées comme des goulots d'étranglement, où l'armée ne peut pas se déplacer à cause des décombres. Par conséquent, il la contraint à se déplacer sur certains axes. Et là, les combattants l'attendent pour activer les dispositifs, et après l'explosion, une cellule émerge du sol pour attaquer ceux qui ont été touchés, terminer l'opération, et augmenter le nombre de morts et de blessés.
La conclusion à laquelle parvient ce général en réserve est la suivante (par traduction littérale) : "Cette guerre est épuisante, réduit considérablement les capacités de lutte de l'armée israélienne, et donne au mouvement Hamas l'avantage de l'initiative, réussissant à infliger des pertes à la force adverse".
Il convient de noter que la désignation de "nouvelle" pour Gaza découle principalement des conséquences de la guerre avec l'Iran. En ce qui concerne la guerre des partisans, l'un des principaux chercheurs en affaires militaires a précédemment affirmé que depuis juin 2024, l'armée israélienne n'a réalisé aucun accomplissement opérationnel dans la bande de Gaza, sur fond de passage du "Hamas" à une guerre des partisans qui n'est pas influencée par les territoires occupés. Il réaffirme également ce qui est devenu un leitmotiv israélien, à savoir que l'approche reliant "l'écrasement du Hamas" et "la restitution des prisonniers" est artificielle, et qu'une telle restitution ne peut se faire que dans le cadre d'un accord global pour mettre fin à la guerre, un accord qui a été proposé depuis le début de l'année en cours.
La conclusion qui se renforce est que la véritable option qui se présente actuellement à Israël est soit de mettre fin à la guerre après s'être épuisé, soit de réoccuper Gaza.

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