
Après la guerre, les Palestiniens sont perdus !
Le cessez-le-feu est entré en vigueur sans accord sur toutes les questions, en particulier en ce qui concerne les noms des prisonniers palestiniens, dont la nature du nombre fait encore l'objet de désaccord. Dans les dernières minutes, le gouvernement israélien tente d'imposer un fait accompli en annonçant les noms des prisonniers et en commençant à se retirer de différentes zones, tandis que le mouvement Hamas et les médiateurs tentent toujours d'atteindre des solutions.
À mon avis, ou plutôt dans la plupart des cas, le retour à la guerre est devenu impossible. La situation actuelle correspond à un proverbe populaire "le lentil est devenu trop cuit", il n'y a plus rien pour lequel Israël puisse se battre, et le danger pour les prisonniers israéliens en conséquence d'une action militaire est plus dangereux pour eux que la capacité à parvenir à un échange de prisonniers. En même temps, les prisonniers israéliens sont devenus un fardeau pour le mouvement Hamas. Les deux parties ne sont plus en mesure de continuer la guerre pour des facteurs internes de chaque côté et d'autres facteurs externes multiples, selon la nature des relations avec la communauté internationale.
Dans de telles circonstances ou en approchant du dernier jour de la guerre, les Palestiniens restent perdus, sans initiative pour passer à une nouvelle étape qui corresponde à ses exigences ou à ses engagements et défis, laquelle exige un esprit ouvert, le courage des combattants, la sagesse des politiciens et la prudence des hommes d'État pour trouver un chemin ou une manière de s'en sortir de l'imbroglio dans lequel le peuple palestinien se trouve après la catastrophe survenue après deux ans de guerre israélienne, et du "plan" américain qui impose aux Palestiniens un protectorat américain.
À mon avis, l'errance est désormais inévitable pour les Palestiniens après la guerre si aucune initiative interne n'est prise pour esquisser les contours de la prochaine phase palestinienne ou le lendemain de la guerre, ce qui nécessite de Fatah, du Hamas et de l'Autorité palestinienne d'apporter des transformations fondamentales à travers des décisions profondes concernant ses structures internes, son mode de fonctionnement, sa forme et son discours au public palestinien d'une part. Et aussi d'adopter des cadres et des mécanismes qui ne se soumettent pas aux méthodes de réconciliation traditionnelles autant que nous avons besoin d'une formule pour gérer le désaccord et le structurer d'autre part.
Et d'autre part, le parcours de la lutte palestinienne à travers la résistance populaire, sans compromettre celle-ci et en garantissant son engagement et son application, même par la force, est devenu une obligation inéluctable pour toutes les forces politiques et sociales. Il est également devenu impératif pour les Palestiniens de maintenir l'élan de la solidarité populaire internationale et de continuer les changements au niveau gouvernemental dans les pays étrangers, ce qui est la responsabilité de tous les Palestiniens d'autre part.
La réforme du système politique est une nécessité pour obtenir le soutien international, et c'est une question essentielle à partir de laquelle il faut partir; la réforme ici concerne tous les aspects de l'institution de gouvernance. Il est nécessaire de revoir l'organisation des relations entre la Cisjordanie et la bande de Gaza à travers la mise en œuvre de la décentralisation administrative, dans le cadre d'un système politique unique, qui répond aux besoins urgents des citoyens, tient compte du développement politique, traite des différences des systèmes juridiques et législatifs et équilibre les capacités économiques de chacun.

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