Des cellules de l'obscurité à la mémoire vive : les prisonniers de Palestine entre la faim, la torture et la dissimulation
Les prisons israéliennes ne sont pas simplement des murs de béton et de fer, mais des laboratoires quotidiens de la douleur et de la destruction de la dignité, où l'État d'occupation exerce les pires formes de vengeance politique et raciale contre les prisonniers palestiniens, non pas pour autre chose que le fait qu'ils sont une partie d'un peuple qui refuse de s'incliner et insiste pour rester sur sa terre.
Depuis le 7 octobre, cette approche sanguinaire a pris une ampleur sans précédent, et les centres de détention se sont transformés en caves de mort lente, documentées par les témoignages terrifiants relatés par des centaines de prisonniers libérés, et de l'intérieur même des cellules à travers les équipes juridiques qui les ont visités dans les prisons et les casernes militaires. Ces témoignages débordent de l'inimaginable : torture continue et sauvage, coups violents jusqu'à la perte de conscience, viols de la part des soldats et des chiens policiers, et humiliation systématique visant à tuer l'humain à l'intérieur de l'humain.
L'occupation ne s'est pas contentée de pratiquer des violations physiques et psychologiques, mais a utilisé des mères, des épouses et des enfants comme moyens de pression, otages et boucliers humains, menaçant ainsi les prisonniers et les extorquant, tout en établissant par cela des crimes qui dépassent les limites des cellules pour atteindre le tissu familial palestinien lui-même. Ce ne sont pas des pratiques individuelles, mais une politique officielle et systématique gérée par les agences d'occupation sous des ordres et une planification, et mise en œuvre avec une froideur cruelle.
La faim, aussi, n'était pas une absence de nourriture, mais une punition intentionnelle ; chaque prisonnier a perdu au moins 25 kilogrammes de son poids et a souffert de problèmes de santé graves, certains étant permanents. La nourriture avariée, l'eau contaminée, la négligence médicale intentionnelle et le manque de médicaments sont tous des outils de purification lente et silencieuse. Ces prisons ne punissent pas seulement le corps, mais violent la dignité, brisent l'esprit, et s'efforcent de transformer le prisonnier de résistant en cadavre ambulant, et en un nom sur le registre des morts.
Mais le crime le plus insidieux et le plus terrifiant est celui qui est perpétré contre les prisonniers de la bande de Gaza. Des milliers de travailleurs et de citoyens ont été enlevés dans les rues intérieures et sur les lieux d'invasions, pris nus, entassés dans des camions, puis disparus. Pas de noms, pas de listes d'arrestation, pas d'avocats, pas de contact, personne ne sait où ils sont, ni même s'ils sont parmi les vivants. La politique de disparition forcée que l'occupation pratique contre les Gazaouis aujourd'hui est le versant caché du génocide, car elle tue la victime deux fois : une fois lorsqu'elle est arrêtée sans accusation, et une seconde fois lorsqu'elle nie son existence et lui enlève son nom, son identité et son humanité.
Ce qui se passe à l'intérieur des prisons, des centres de détention et des camps n'est pas simplement une violation des accords internationaux ou un dépassement des lois, mais une continuité de l'essence du projet colonial israélien : un projet fondé sur le déni de l'existence palestinienne, la destruction de sa volonté, et sa soumission par la force, ou son annihilation par le silence.
Mais ces prisonniers, malgré tout, ne se sont pas brisés ; leurs corps sont affaiblis, leurs cœurs sont alourdis par la douleur, mais leurs âmes continuent à se battre. Leur résistance derrière les barreaux est un témoignage que ce peuple n'est pas vaincu, et que celui qui sème la dignité sur la terre ne peut être arraché de ses racines par des chaînes.
Derrière les murs silencieux, les âmes que nous n'avons pas vues, et dont nous n'avons pas entendu les noms, crient leur souffrance au nom d'une patrie entière. Dans chaque cellule, il y a un cœur battant qui attend la liberté, et dans chaque corps frêle, il y a une histoire de résistance. Pourtant, ces derniers n'ont pas chuté, mais ont fait de la faim une résistance, et des chaînes des hymnes de liberté.
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