Les affaires des réfugiés au sein de l'organisation condamnent la décision de l'occupation de démolir 25 bâtiments résidentiels dans le camp de Noor Shams
SadaNews - La Direction des affaires des réfugiés de l'Organisation de libération de la Palestine a condamné la décision des autorités d'occupation israéliennes de démolir 25 bâtiments résidentiels dans le camp de réfugiés de Noor Shams, prévue à partir du 18 décembre en cours, considérant cela comme un crime de guerre et un nettoyage ethnique ainsi qu'une violation flagrante du droit international humanitaire.
Dans un communiqué publié aujourd'hui, mardi, la Direction a appelé la communauté internationale à intervenir d'urgence pour arrêter les opérations de démolition, permettre le retour de tous les déplacés vers leurs camps au nord de la Cisjordanie, et permettre à l'UNRWA de réaliser ses missions et de reconstruire les camps, ainsi que de les protéger contre les crimes de déplacement forcé commis par les autorités d'occupation.
Elle a confirmé que la politique de démolition systématique dans le camp de Noor Shams mènera au déplacement forcé de dizaines de familles, dans le cadre d'un plan visant à vider les camps palestiniens de leur population et à effacer leur existence, et à imposer un contrôle à long terme sur eux, dans le cadre de plans plus larges pour annexer la Cisjordanie, y compris Jérusalem-Est.
La Direction a rejeté toutes les tentatives israéliennes visant à provoquer un changement démographique et géographique permanent dans les camps, et à les transformer en quartiers au sein des villes palestiniennes, afin d'effacer leur identité légale, culturelle et sociale, d'éliminer la question des réfugiés et de supprimer le droit au retour, ainsi qu'à dissimuler les traces du crime de Nakba perpétré par l'État d'occupation en 1948.
Elle a considéré que les conditions imposées par les autorités d'occupation pour le retrait des camps, y compris l'interdiction de l'action de l'UNRWA, l'interdiction de toute activité politique des réfugiés, l'examen des déplacés lors de leur retour, et l'interdiction de reconstruire les maisons démolies dans les camps de Noor Shams, Tulkarem, et Jénine, représentent une continuation de la politique de déplacement forcé et de nettoyage ethnique, ainsi qu'une violation flagrante du droit international humanitaire.
Elle a insisté sur le fait que la poursuite de l'agression contre les camps du nord de la Cisjordanie, et le ciblage de l'UNRWA ainsi que l'interdiction de sa mise en œuvre de son mandat renouvelé par une résolution de l'Assemblée générale des Nations unies, constitue une violation du principe de protection internationale des réfugiés, et une violation des résolutions des Nations unies y relatives, y compris la résolution 2730 du Conseil de sécurité, et l'avis consultatif de la Cour internationale de Justice rendu en octobre dernier.
La Direction des affaires des réfugiés a appelé la communauté internationale à activer le principe de responsabilité, et à se conformer immédiatement à l'avis consultatif de la Cour internationale de Justice, à respecter les protections et privilèges de l'UNRWA, et à garantir la facilitation de son travail dans les camps conformément au mandat qui lui a été accordé par la résolution de l'Assemblée générale n° (302).
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