Washington et Tel Aviv : dissensions ou manœuvres ?
Le titre initial de cet article était (l'intelligence américano-israélienne et la stupidité arabe), mais j'ai changé le titre pour ne pas insulter la race arabe à laquelle j'appartiens et dont je suis fier.
La raison en est la capacité du duo américano-israélien à travers un flux de déclarations contradictoires et ambiguës des deux parties concernant ce qui se passe dans la bande de Gaza et dans la région en général, ainsi que le discours des chaînes de télévision arabophones et leur armée de mercenaires pour interpréter chaque déclaration émise par un responsable américain ou israélien, ou un article dans un journal israélien ou étranger, même si c'est l'œuvre d'un auteur obscur. Ils poussent leurs analyses à un point tel que certains en viennent à conclure que le désaccord américano-israélien est devenu tel qu'Israël a perdu sa souveraineté et sa capacité de décision, et que les différends pourraient entraîner un désengagement des relations stratégiques entre les deux parties, Washington pourrait abandonner son alliance stratégique avec Tel Aviv au profit de nouvelles alliances avec des pays du Golfe, notamment Riyad !
Lorsque nous qualifions les positions de ces analystes de stupidité, c'est parce qu'ils ont construit leurs analyses sur une coordination entre Tel Aviv et Washington pour répartir des rôles qui, en fin de compte, leur sont favorables.
Par exemple, l'initiative de Trump a-t-elle été imposée à Netanyahu et était-elle défavorable à Israël ? Ou au contraire, était-ce une tactique américaine coordonnée avec Israël au profit des deux parties ? Ce qui le confirme, c'est ce qui s'est passé et se passe sur le terrain dans la bande depuis la rencontre de Charm el-Cheikh ?
L'intervention américaine dans la guerre du Liban était-elle dans l'intérêt du Liban et de la paix supposée ou au profit d'Israël ? Et la vente par Washington de l'avion 135 à Riyad représente-t-elle un tournant stratégique dans la région défavorable à Israël ? Ou s'agit-il d'une transaction financière lucrative pour Washington, la dernière étant la bénéficiaire et non Riyad, et que Washington l'a peut-être imposée à Riyad comme elle l'a fait avec les autres pays du Golfe pour toutes les transactions d'armement qui se chiffrent à des centaines de milliards ? Ces armes n'ont jamais été utilisées contre Israël ou les intérêts américains ou les alliés de l'Amérique, mais seulement dans des guerres contre des pays arabes, comme cela a été le cas avec l'Irak et le Yémen ?
Oui, il existe des divergences entre Trump et Netanyahu dans la manière de traiter certains dossiers, mais Trump, selon les propres mots de Netanyahu, a été le meilleur des dirigeants américains au service d'Israël, et même au service de Netanyahu lui-même, car il l'a défendu contre les accusations de corruption qui pesaient sur lui. Trump lui-même a déclaré que la taille d'Israël était petite et que cela n'était pas acceptable ! C'est lui qui a pour la première fois proposé l'idée de déplacer les populations de la bande de Gaza, celui qui a détruit les capacités nucléaires iraniennes, et celui qui a aidé en coordination avec la Turquie, le Qatar et les groupes jihadistes terroristes à envahir la Syrie et à détruire toutes ses capacités militaires ?
Et pourtant, certains mercenaires des chaînes de télévision, notamment Al Jazeera, continuent d'analyser et de théoriser sur la rupture des relations entre Washington et Tel Aviv, et parlent de la percée qu'a réalisée Riyad dans les équilibres de pouvoir au Moyen-Orient !
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