
Azzam… un chevalier tombe de cheval
Lorsqu'un grand homme s'en va, il ne disparaît pas de la mémoire, mais son histoire se transforme en pages lumineuses transmises de génération en génération. C'est ce qui s'applique au départ d'Azzam Dahiliya, originaire de Shweika, que le gouvernorat de Tulkarem a salué avec une profonde tristesse, se rappelant sa place dans la société et sa fidélité à sa famille et à son village.
Azzam était l'un des hommes de Shweika qui incarnaient les valeurs authentiques du village palestinien : la simplicité dans la vie, la générosité dans le don, et l'appartenance profonde à la terre et aux gens. Il n'était pas seulement un nom dans la communauté, mais une présence constante dans les joies et les occasions, un soutien pour la famille et les amis, et une voix sincère qui rassemble plutôt qu'elle ne divise.
Dans ses traits, on voit l'image d'un fils du véritable village : un leader à l’écoute, proche des gens, présent dans leurs joies et leurs peines, ne se dérogeant jamais pour défendre un besoin ou consoler un inquiet. Il faisait partie de ceux dont le nom évoquait la bravoure et la virile, si bien qu'à Tulkarem, son nom était associé à la bonne action, la dignité et de bonnes relations.
Les habitants de Tulkarem le connaissaient pour son sourire qui ne quittait jamais son visage, et pour sa préoccupation de maintenir le tissu social uni malgré les difficultés que traverse la patrie. Il était un exemple de l'homme qui voit la force du village dans son unité et la valeur d'une personne dans son impact, devenant ainsi l'une des personnalités sociales les plus respectées.
Azzam n'était pas seulement un homme social, mais il était aussi fils du mouvement national palestinien, appartenant au mouvement Fatah qui lui a fourni un cadre pour la lutte et l'action nationale. Pendant les années de la première Intifada, il était présent sur le terrain, participant aux événements populaires, et défendant les droits de son peuple, croyant que la lutte n’est pas juste des slogans, mais un engagement quotidien et une position ferme. Avec le déclenchement de la seconde Intifada, il a continué sa présence et sa participation, contribuant à soutenir la résistance des gens et affirmant ses principes jusqu'à la fin de sa vie. Il a ainsi été reconnu à Tulkarem comme un homme fidèle à Fatah, alliant engagement national et action sociale, devenant un modèle d'homme qui sert sa patrie et son peuple tant sur le terrain que dans la vie quotidienne.
Aujourd'hui, Shweika pleure l'un de ses piliers, et elle ressent le manque d'une voix qui emplissait l'endroit de chaleur et de présence. Cependant, le plus grand réconfort est qu'Azzam n'est pas vraiment parti ; l'impact positif qu'il a laissé, et les valeurs qu'il a semées chez ses enfants, amis et villageois, resteront vivantes tant que la mémoire perdurera. En effet, les véritables hommes ne disparaissent pas avec la perte physique, mais restent vivants dans leur récit, leur comportement et les bonnes semences qu'ils ont plantées.
Azzam est parti, mais sa mémoire restera présente dans la mémoire populaire, dans les discussions des conseils, et dans les histoires de ceux qui l'ont connu de près. Azzam était de ces hommes qui, lorsque leur nom est mentionné, font naître le bien et l'apaisement dans les cœurs.
La disparition d'Azzam Dahiliya n'est pas seulement une perte pour sa famille et ses proches, mais c'est une perte pour un symbole social qui a porté les valeurs authentiques du village palestinien, les reflétant dans son comportement quotidien et ses solides relations avec les gens. Son nom rappelle que les hommes qui laissent un héritage de dignité et d'amour demeurent vivants dans le cœur des gens malgré leur absence.
Sa perte est une perte pour le village de Shweika et pour Tulkarem dans son ensemble, mais le plus grand réconfort est que les valeurs de dignité et de fidélité qu'il a semées resteront vivantes à travers ses enfants, amis et les habitants de son village. Ceux qui construisent des ponts d'amour entre les gens ne disparaissent pas avec leur départ, mais restent vivants par l'héritage et le parfum qu'ils ont laissés.
Paix à son âme bienveillante, et que la miséricorde de Dieu l'accompagne, ainsi qu'à sa famille honorable, aux habitants de notre village, Shweika, et à tous ceux qui l'ont connu. Azzam Dahiliya restera témoin que les véritables hommes ne partent pas, mais tombent de cheval, laissant derrière eux un héritage d'amour et de fidélité, transmis par les générations successives.

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