L'histoire du gouverneur de Gaza et de Samir Halila
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L'histoire du gouverneur de Gaza et de Samir Halila

Pour la deuxième fois en un an, dans le contexte des discussions sur le lendemain du cessez-le-feu à Gaza, le nom de Samir Halila, technocrate et homme d'affaires de Cisjordanie, a été mentionné comme gouverneur de Gaza, suscitant des débats et des désaccords entre lui et la direction palestinienne. Tantôt il affirme avoir obtenu l'approbation de la direction et du président, tantôt l'autorité dément et remet en question son rôle présumé par les États-Unis et Israël, comme l'a exprimé Nabil Abu Rudeineh, porte-parole de la présidence.

Avec la probabilité que cela ne soit qu'une manœuvre visant à créer encore plus de confusion sur la scène et à distraire les gens, tout comme ils l'ont fait en divulguant le nom de Muhammad Dahlan comme gouverneur potentiel de Gaza, ou en suggérant que Gaza soit gouvernée par des familles et des clans, ou par des forces arabes et internationales, ou en étendant le phénomène des gangs d'Abu Shabab du sud vers le nord, tout cela afin d'éviter que l'autorité palestinienne ne prenne en charge la gestion de la bande, alors qu'elle a formé un comité composé de personnalités influentes sous la présidence du Dr Majid Abu Ramadan, qui a été accepté par la majorité des pays arabes et internationaux concernés par la cessation de la guerre d'extermination et la gestion de Gaza.

Cependant, la situation est plus grave que cela, et tout ce que Halila a mentionné dans ses rencontres et déclarations n'est pas correct. J'ai écouté ce qu'il a dit sur la radio Ajial. Ce n'est pas un choix international, arabe ou palestinien, mais seulement israélien et américain. Il a été séduit par l'argent lorsqu'il a su qu'il serait le destinataire des fonds de la reconstruction.

L'histoire remonte à plus d'un an, lorsque un homme d'affaires israélien résidant à Montréal, Canada, nommé Ari Ben Menashe, d'origine et de naissance iranienne, citoyen israélien, homme d'affaires et consultant en sécurité, ancien employé du renseignement militaire israélien de 1977 à 1987 et marchand d'armes, a été chargé par le Mossad de contacter plusieurs personnalités palestiniennes, dont certaines de Gaza résidentes à l'étranger, et leur a proposé le poste de gouverneur de Gaza. Tous ont refusé l'offre, sauf Samir Halila. L'un d'eux m'a envoyé le texte du message qu'ils avaient reçu de cet agent des services de renseignement, et c'était littéralement ce que Halila avait reçu, mais leur patriotisme les a empêchés d'accepter l'offre. Bien qu'ils soient technocrates : médecins, ingénieurs, hommes d'affaires et titulaires de diplômes supérieurs dans tous les domaines, tant à l'intérieur qu'à l'extérieur de Gaza, non affiliés aux partis et acceptés par les États-Unis et Israël, ils savent qu'Israël veut une façade pour imposer ses plans d'élimination de la question palestinienne, pas seulement à Gaza mais aussi en Cisjordanie.

S'il est impératif de séparer Gaza de la Cisjordanie et de nommer un gouverneur pour la bande, de nombreuses personnes de Gaza pourraient le faire, sans compter ceux qui en ont fui lors du coup d'État du Hamas ou qui l'ont abandonnée par la suite, surtout s'il reste de la pierre et des gens dans la bande.

Cet article exprime l'opinion de son auteur et ne reflète pas nécessairement l'opinion de l'Agence de Presse Sada.