
Engagement de Macron, la grande porte de l'Europe
Le président français Emmanuel Macron a promis dans son message au président palestinien Mahmoud Abbas de reconnaître l'État palestinien en septembre prochain, ce qui revêt une importance particulière en raison du statut international de la France en tant que membre permanent du Conseil de sécurité d'une part, et de son rôle majeur dans la détermination ou l'orientation de la politique de l'Union européenne d'autre part, ainsi que de son influente capacité à diriger le continent européen. De plus, cela pourrait avoir un impact positif sur le Royaume-Uni et l'Allemagne, deux pays qui partagent avec la France le leadership de l'ancien continent. Sans oublier la restauration du leadership de la France dans son rôle au Moyen-Orient, en particulier dans le conflit palestinien-israélien.
L'importance de cet engagement réside également dans la temporalité de sa déclaration suite à la décision de la Knesset israélienne d'appeler à l'imposition de la souveraineté sur la Cisjordanie, entraînant une transformation dans la réflexion occidentale; en particulier de certains pays européens, en soulignant que la reconnaissance de l'État palestinien contribue à protéger l'option de la solution à deux États, considérée comme la meilleure option internationale pour mettre fin au conflit palestinien-israélien, préserver la paix et la sécurité internationales, et garantir la stabilité au sud de la Méditerranée ainsi que la prospérité au Moyen-Orient. Cela inclut le retrait du veto israélien à l'établissement d'un État palestinien sur les frontières du 4 juin 1967, telles qu'elles ont été accordées par les pays occidentaux sous condition de reconnaissance de l'État palestinien après la fin des négociations palestiniennes, en affirmant que la reconnaissance devrait marquer l'aboutissement du processus politique et non un soutien à celui-ci.
La promesse que la reconnaissance française de l'État palestinien soit faite en public; à travers le discours du président français Macron depuis la tribune de l'Assemblée générale des Nations Unies, revêt une signification particulière avec une teinte française d'une nature mondiale, rappelant la résolution 181 des Nations Unies qui appelle à l'établissement de deux États en Palestine, et incitant d'autres nations à suivre le mouvement pour protéger l'option de la solution à deux États.
Le président français Macron, même s'il est en retard, réaffirme par cet engagement le rôle de la France dans l'ouverture d'une nouvelle grande porte de l'Europe aux Palestiniens; comme l'ont fait ses prédécesseurs tels que François Mitterrand et Jacques Chirac, mais cette fois par la voie de la reconnaissance de l'État palestinien démocratique, contraint de mener des réformes palestiniennes internes vastes, qui sont en réalité une exigence nationale "interne" pour démocratiser le système politique palestinien par un changement qualitatif dans le renforcement de l'État de droit, en garantissant la légitimité constitutionnelle dans l'établissement des trois pouvoirs et de leurs relations, ainsi que par la tenue d'élections générales "législatives et présidentielles".

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