
Quand Netanyahu fuit la réalité palestinienne
Nous connaissons l'ampleur des souffrances de notre peuple dans la bande de Gaza, entre la mort, la faim, la destruction et le danger de la déplacement, ainsi que la situation en Cisjordanie, où le peuplement, les projets d'annexion et le déplacement des populations vers la Jordanie se poursuivent. Nous constatons également la division interne et les défis auxquels notre identité commune est confrontée, ainsi que la fragmentation qui en résulte. De plus, la faiblesse de la situation arabe et le caractère insuffisant de l'initiative mondiale – quant à l'action des organisations internationales, des États et des peuples – sont des éléments qui alimentent l'arrogance de Netanyahu et de la droite sioniste, qui parle d'une grande victoire et affirme qu'il est sur le point de réaliser les hérésies bibliques concernant le Grand Israël, allant du Nil à l'Euphrate, et de créer un Moyen-Orient nouveau dirigé par Israël.
Mais tout cela n'est qu'une tentative d'évasion face à la réalité palestinienne, en particulier en ce qui concerne la réalité démographique.
Ce qui fera échouer tous les projets et rêves de Netanyahu, ce n'est pas la réaction internationale ou arabe, ni l'Iran avec son axe de résistance, ni même la résistance armée palestinienne, mais la réalité de l'existence de 7 millions de Palestiniens dans la Palestine historique et autant à l'extérieur qui portent l'identité palestinienne; le monde reconnaît qu'ils sont Palestiniens et qu'ils ont le droit d'avoir un État sur leur terre ou une partie de celle-ci.
Il ne fait aucun doute que les Palestiniens sont politiquement et idéologiquement divisés, mais leur seul maintien sur leur terre a échoué à établir un État juif pur. Le mérite en revient en premier lieu aux Palestiniens de la Ligne verte, même s'ils ont été contraints par l'occupation à porter la nationalité israélienne, et certains ont même servi dans l'armée d'occupation et appartenu à des partis sionistes. Selon le militant Ayman Odeh, leur nombre ne dépasse pas 1 % des Palestiniens de l'intérieur. Ensuite, le mérite revient aux Palestiniens de la Cisjordanie et de Gaza qui ont porté l'identité palestinienne et soutenu la révolution, et ont mis un terme aux projets de déplacement depuis les années 1950, malgré toutes les souffrances qu'ils endurent.
Comment Israël pourrait-elle s'étendre en dehors de la Palestine alors qu'elle ne peut pas absorber ni dominer ceux qui sont sous son contrôle parmi le peuple palestinien ? Et comment un État juif pourrait-il exister alors que plus de la moitié de sa population n'est pas juive ?
Netanyahu avance en fuyant la crise existentielle de l'État d'Israël ; et comme nous l'avons mentionné, le problème n'est pas Hamas ou les factions de résistance et leurs armes, mais le peuple palestinien lui-même. Nous répétons ici ce que nous avons dit au début de la guerre : la forme la plus noble de résistance à ce stade est la résistance du peuple sur sa terre, et les vrais résistants et moudjahidines sont tous ceux qui soutiennent la résistance du peuple, et non pas ceux qui portent des armes ou les partisans de grands slogans qui (luttent) à travers les écrans et les réseaux sociaux, en particulier auprès du public de la chaîne Al Jazeera et de ses mercenaires.

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