Média hébreu : Israël craint des pressions américaines pour se retirer du mont Sheikh en Syrie
SadaNews - Le journal hébreu "Yediot Aharonot" a rapporté qu'Israël craint des pressions potentielles du président américain Donald Trump pour se retirer de la région du mont Sheikh, dans le sud de la Syrie, qu'elle a occupée après la chute du régime de Bachar el-Assad.
Le journal a signalé l'avancement de pelleteuses israéliennes sur la route menant au sommet du mont Sheikh, culminant à 2800 mètres, pour participer à des travaux de restauration de deux sites militaires, ce qui, selon lui, indique que la saison d'hiver cette année ne sera pas la dernière pour l'armée israélienne dans cette région.
Il a ajouté : "À Washington et à Damas, ils pourraient penser autrement, à la suite de la visite historique de (l président syrien) Ahmad al-Shara au Palais Blanc".
Il a souligné que les récentes communications entre Damas et Tel-Aviv "n'ont pas encore porté leurs fruits", en référence aux rencontres du ministre syrien des Affaires étrangères Asad Chibani avec l'ancien président des affaires stratégiques israélien Ron Dermer à Paris et à Londres.
Concernant ces rencontres, le journal a indiqué que leur objectif est d'aboutir à un nouvel accord, qui remplacerait l'accord de séparation des forces signé entre Israël et la Syrie en 1974, qu'Israël a déclaré unilatéralement en ruine après la chute du régime d'Assad.
"Yediot Aharonot" n'a pas précisé les termes de cet accord potentiel, mais a déclaré : "Il ne s'agit pas d'un accord de normalisation, ni d'un accord de paix réalisant pour de nombreux Israéliens le rêve de manger du houmous à Damas".
Le journal a évoqué les craintes israéliennes que Trump fasse pression sur le Premier ministre Benjamin Netanyahu concernant le retrait du mont Sheikh, occupé par Tel-Aviv après la chute du régime d'Assad.
Il a ajouté que l'institution sécuritaire israélienne presse Netanyahu de ne pas se retirer du mont Sheikh, le considérant comme offrant à Tel-Aviv "une surveillance étendue du Golan (occupé) et des routes de contrebande d'armes de la Syrie vers le Liban", selon le journal.
Al-Shara est arrivé à Washington, dimanche, pour une visite historique, la première d'un président syrien depuis l'indépendance du pays en 1946, et a rencontré lundi le président Trump à la Maison Blanche.
Mardi, al-Shara a exclu, lors d'une interview avec la chaîne américaine "Fox News", l'adhésion aux accords "Abraham" qui incluent la normalisation avec Israël, et a exprimé l'espoir que l'administration Trump puisse aider son pays à parvenir à un accord sécuritaire avec Tel-Aviv ou à revenir à l'accord de 1974.
Depuis 1967, Israël occupe la majeure partie des hauteurs du Golan syrien, ayant exploité les événements liés à la chute de Bachar el-Assad en décembre 2024 pour étendre son occupation, y compris dans la zone tampon syrienne et le mont Sheikh, ainsi qu'à détruire des équipements et des munitions de l'armée syrienne à travers des centaines de frappes aériennes.
Bien que le gouvernement syrien n'ait constitué aucune menace pour Tel-Aviv, l'armée israélienne a mené des centaines de frappes aériennes depuis la chute de Assad, tuant des civils et détruisant des sites, des équipements militaires et des armes et munitions appartenant à l'armée.
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