
L'intelligence gouvernementale
Le gouvernement palestinien a annoncé jeudi dernier plusieurs décisions à travers une directive du Secrétaire général du Conseil des ministres, contenant plusieurs mesures dans divers domaines pour atténuer la crise des employés qui reçoivent des pourcentages de leurs salaires depuis environ quatre ans, en l'absence d'une perspective de résolution du problème des fonds de compensation manquants en raison des prélèvements et du vol des fonds palestiniens par le gouvernement israélien.
Ces mesures sont arrivées tardivement par rapport à la durée de la crise et aux besoins réels des employés, sans parler des engagements et des besoins épuisants pour la vie des citoyens dans les conditions que vit ce pays en raison de l'occupation d'abord, et de la nature de la vie coûteuse avec un niveau de vie élevé et lié à l'économie israélienne ensuite, ainsi que de l'impact des fluctuations et des variations des prix mondiaux. Toutes ces facteurs nécessitent l'attention due du gouvernement palestinien pour anticiper les crises économiques et prévenir leurs répercussions sociales.
L'attention due et la gestion de la crise ou des crises, l'"intelligence gouvernementale", sont au cœur du travail du gouvernement, ou c'est en fait la responsabilité du gouvernement ; le système bureaucratique en place ne se limite pas à fournir des services, même si cela est essentiel, mais implique également la reconnaissance des défis auxquels la société est confrontée et la mise en place de solutions proactives pour traiter la crise et ses impacts, qui sont plus dangereux que la crise elle-même.
À mon avis, l'intelligence gouvernementale, c'est-à-dire gérer la crise de manière équitable, ne peut pas être efficace sans la participation des différentes parties de la société et des divers secteurs en amont dans la prise de décisions pour faire face à la crise, et en informant le public avec les informations et leur interprétation ; cela constitue l'un des fondements de la transparence qui exige de publier des informations claires et suffisantes en temps opportun, d'éviter les débats dans les médias ou de nier le droit des citoyens et des syndicats de critiquer, en prenant en considération la sensibilité de la situation déclarée dans un contexte de crises politiques et sociales concomitantes à une crise économique aiguë, et le comportement quotidien du gouvernement, "l'appareil administratif et politique de l'État", révèle la réalité d'une crise, et implique une répartition équitable des charges entre les différentes catégories et secteurs.
En même temps, il est de la responsabilité de tous, sans exception, de préserver les services publics, leur qualité et leur continuité, et qu'une distribution équitable des charges nécessite la participation des différents secteurs, y compris les distributeurs de services et le secteur privé, en tête le système bancaire, pour atténuer les impacts de cette crise ; ceci dans le but de renforcer la résistance nationale et sociale des citoyens.

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