La présidence rejette et condamne les décisions dangereuses du "kabinette" israélien concernant l'occupation de la bande de Gaza

SadaNews - La présidence palestinienne a exprimé son rejet et sa ferme condamnation des décisions dangereuses adoptées par le "kabinette" israélien, visant à réoccuper entièrement la bande de Gaza et à expulser de manière coercitive près d'un million de Palestiniens de la ville de Gaza et du nord de la bande vers le sud, dans un crime complet représentant la poursuite d'une politique de génocide, d'assassinats systématiques, de famine et de siège, ainsi qu'une violation flagrante du droit international humanitaire et des résolutions de la légitimité internationale.

La présidence a averti que ces plans israéliens, basés sur le meurtre, la famine et l'expulsion forcée, mèneront à une catastrophe humanitaire sans précédent, s'ajoutant aux actes de colonisation, d'annexion des terres palestiniennes, de terrorisme des colons, et d'agressions contre les lieux saints et les lieux de culte chrétiens et islamiques, ainsi qu'à la confiscation des fonds palestiniens, et à la mise à mal des institutions de l'État palestinien, des crimes contre l'humanité qui menacent la sécurité et la paix régionales et internationales.

Elle a réaffirmé que le peuple palestinien n'acceptera pas une politique d'impositions ou de faits accomplis par la force, et qu'il est déterminé à défendre ses droits nationaux inaliénables, au premier rang desquels son droit à l'autodétermination et à l'établissement de son État indépendant avec Jérusalem-Est pour capitale.

Devant cette escalade dangereuse, l'État de Palestine a décidé d'engager des communications urgentes avec les parties concernées dans le monde, tout en décidant de se tourner immédiatement vers le Conseil de sécurité des Nations unies pour demander une action urgente et contraignante pour arrêter ces crimes. Elle a également appelé à la tenue de réunions d'urgence de l'Organisation de coopération islamique et du Conseil de la Ligue des États arabes, pour coordonner une position arabe, islamique et internationale unie, garantissant la protection du peuple palestinien et l'arrêt de l'agression. Elle a particulièrement exhorté le président américain Donald Trump à intervenir pour mettre un terme à l'application de ces décisions, et à honorer au lieu de cela sa promesse d'arrêter les hostilités et de se diriger vers une paix durable.

La présidence a demandé à la communauté internationale, aux Nations unies et à ses agences, ainsi qu'au Comité international de la Croix-Rouge, d'agir immédiatement pour introduire l'aide humanitaire urgente et le carburant sans aucune restriction ni condition, et d'assurer leur accès à tous les membres de notre peuple dans la bande de Gaza, notamment dans le contexte de l'expulsion forcée et des conditions tragiques vécues par des centaines de milliers de déplacés.

Elle a de nouveau souligné que le seul moyen de mettre fin à cette tragédie et d'assurer la sécurité et la stabilité, est de permettre à l'État de Palestine d'assumer l'intégralité de ses responsabilités en matière de gouvernance et de sécurité dans la bande de Gaza, comme une partie intégrante de l'État palestinien indépendant dans les frontières du 4 juin 1967, avec Jérusalem-Est comme capitale, dans le cadre d'une solution politique globale qui met fin à l'occupation israélienne et met en œuvre les résolutions de la légitimité internationale.