
Les ONG et les droits de l'homme palestiniens dénoncent la décision américaine d'imposer des sanctions à la rapporteuse spéciale Albanez
SadaNews - Le réseau des organisations non gouvernementales palestiniennes et le Conseil des organisations de droits de l'homme condamnent fermement la décision des États-Unis d'imposer des sanctions à Mme Francesca Albanez, la rapporteuse spéciale chargée de la situation des droits de l'homme dans les territoires palestiniens occupés, dépendant du Conseil des droits de l'homme des Nations Unies, en raison de ses rapports professionnels et courageux qui ont clairement révélé les atrocités et les violations graves et systématiques commises par les forces d'occupation israéliennes à l'encontre du peuple palestinien dans la bande de Gaza assiégée ainsi que en Cisjordanie et à Jérusalem occupée.
Cette décision américaine constitue un précédent dangereux, une ingérence directe et brutale dans le travail du système des Nations Unies, et une agression flagrante contre les principes du droit international, notamment la Charte des Nations Unies, la Déclaration universelle des droits de l'homme, et les quatre Conventions de Genève de 1949. Cette décision est également une violation claire de la résolution 60/251 de l'Assemblée générale (2006) relative à la création du Conseil des droits de l'homme, qui stipule l'indépendance des mécanismes du Conseil, y compris des rapporteurs spéciaux, et interdit de les soumettre à des pressions politiques ou à du chantage.
Le ciblage de la rapporteuse spéciale Francesca Albanez ne vient pas de nulle part, mais résulte de son engagement professionnel vis-à-vis des normes internationales des droits de l'homme et de son courage à mettre en lumière les crimes de l'occupation israélienne, qui incluent les exécutions extrajudiciaires, le génocide et le nettoyage ethnique, la colonisation illégale, le blocus collectif, et l'imposition d'un système d'apartheid, des crimes qui ont été documentés et confirmés par des rapports concordants émanant d'organismes onusiens et d'organisations de droits humains internationales, y compris "Human Rights Watch", "Amnesty International", et la "Commission d'enquête internationale indépendante des Nations Unies".
Ces sanctions représentent une escalade dangereuse des efforts du gouvernement américain pour faire taire ceux qui exposent les violations graves du droit international par Israël et le génocide en cours à Gaza. En tant que mandatée par les Nations Unies, la rapporteuse spéciale Albanez a continuellement respecté son devoir de documenter et de condamner la répression systématique, l'apartheid et les atrocités collectives perpétrées contre le peuple palestinien. Au lieu de traiter ces crimes bien documentés, les États-Unis ont choisi de punir ceux qui rapportent le crime, ce qui renforce leur complicité dans les atrocités israéliennes.
Les actions du gouvernement américain constituent une attaque flagrante contre l'indépendance du système des droits de l'homme des Nations Unies et contre les principes du droit international. C'est une continuation de son attaque contre la Cour pénale internationale, y compris des juges, du procureur et des employés travaillant au sein de celle-ci. Alors que la majorité des chercheurs sur l'Holocauste, des organisations de droits de l'homme et des organismes des Nations Unies prennent conscience de la réalité catastrophique à Gaza - où les forces israéliennes ont tué plus de 60 000 Palestiniens, déplacé des millions et rasé des villes entières - les États-Unis continuent d'armer, de financer et de protéger politiquement les coupables. Punir une responsable de l'ONU pour avoir fait son travail n'est pas seulement une atteinte à la liberté d'expression et à la responsabilité, mais aussi une tentative directe de démantèlement du système international basé sur des règles que les États-Unis prétendent soutenir.
La société civile palestinienne réaffirme sa solidarité et son soutien total à la rapporteuse spéciale et à ses activités et rapports, et considère tout ciblage à son égard comme une attaque contre la vérité et contre les victimes des crimes et violations sur le territoire palestinien occupé. Elle demande donc :
1. L'annulation immédiate de la décision américaine, considérée comme contraire aux principes fondamentaux du droit international et à l'indépendance du système des Nations Unies.
2. Un appel à garantir la protection de la rapporteuse spéciale Francesca Albanez et assurer sa capacité à accomplir sa mission sans pression ni représailles, conformément au code de conduite pour les procédures spéciales du Conseil des droits de l'homme.
3. Un appel au Secrétaire général des Nations Unies et au Conseil des droits de l'homme pour qu'ils adoptent une position claire et publique condamnant cette ingérence américaine, et affirmant la nécessité de protéger l'indépendance des rapporteurs spéciaux.
4. Un appel à la communauté internationale, notamment aux organisations de droits de l'homme et aux instances juridiques, à agir de toute urgence pour stopper cette dangereuse dérive qui menace la crédibilité du système international des droits de l'homme.

Arziqat : Enquête sur le meurtre d'un garçon à Jénine

La gouvernance locale a réalisé 30 projets dans les domaines des routes, de l'électricité...

Un colon attaque une chambre agricole près de Mughayyir, à l'est de Ramallah

Syndicat des journalistes : Les crimes des médias hébreux documentés incitant à la violenc...

Conditions météorologiques : Ciel dégagé sans changement des températures

Prévisions météorologiques : temps relativement chaud avec une hausse des températures

Le Croissant-Rouge renforce le système de santé à Gaza en mettant en service un service de...
