Un nouveau test révèle un cancer de la vessie avec une grande précision
SadaNews - Une étude espagnole a révélé qu'un simple test d'urine peut diagnostiquer et déterminer efficacement le stade du cancer de la vessie avec une grande précision.
Les chercheurs de l'institut de recherche en santé de l'hôpital « La Fe » à Valence ont expliqué que ce test offre une alternative non invasive aux procédures traditionnelles comme la cystoscopie, réduit les coûts de santé, améliore le confort des patients et améliore les résultats du traitement. Les résultats ont été publiés jeudi dans le « Journal of Molecular Diagnostics ».
Le cancer de la vessie est l'un des cancers les plus courants et les plus dangereux du système urinaire, se caractérisant par un taux de rechute élevé après le traitement. Il se développe généralement dans la muqueuse de la vessie et se manifeste par des symptômes tels que du sang dans les urines, un besoin fréquent d'uriner ou des douleurs lors de la miction.
Son diagnostic repose actuellement sur des examens invasifs tels que la cystoscopie ou des tests cytologiques urinaires, qui sont limités en sensibilité et peuvent parfois être douloureux.
Les recherches les plus récentes suggèrent que l'analyse de l'ADN libre dans les urines (cfDNA) pourrait offrir une alternative non invasive pour diagnostiquer la maladie et déterminer son stade, améliorant ainsi le confort des patients et réduisant la nécessité de procédures invasives coûteuses.
Le nouveau test repose sur l'analyse de l'ADN libre dans un échantillon d'urine, une méthode non invasive capable de diagnostiquer le cancer de la vessie et de suivre son avancement. Le test se concentre sur la mesure des fragments d'ADN petits à moyens de 5 gènes spécifiques associés au cancer de la vessie, dont (MYC, ACTB et AR).
Dans l'étude, les chercheurs ont analysé des échantillons d'urine de 156 patients atteints de cancer de la vessie et de 79 individus sains du groupe témoin, en utilisant la technique de « PCR en temps réel » pour mesurer la concentration et l'intégrité des fragments d'ADN libre dans les urines.
Les résultats ont montré que le nouveau test atteint une précision allant jusqu'à 97 % et une valeur prédictive de 88 % pour identifier le cancer de la vessie.
Les chercheurs ont également constaté que le rapport des grands fragments à petits fragments du gène (ACTB) et le petit fragment du gène (AR) augmentaient avec la gravité de la maladie, ce qui indique qu'ils sont des marqueurs fiables pour déterminer le stade de la maladie, et que l'intégration de ces gènes pourrait aider à détecter la récidive du cancer de la vessie après traitement.
Le groupe a noté que le nouveau test est capable de suivre l'évolution de la maladie et de détecter les rechutes, permettant une intervention précoce et un traitement plus efficace, tout en réduisant les coûts et en améliorant considérablement l'expérience des patients.
Les chercheurs ont souligné que cette étude est l'une des premières à évaluer de manière exhaustive la fragmentation de l'ADN libre dans les urines à travers les différentes étapes du cancer de la vessie, rapprochant ainsi les scientifiques d'un avenir où la maladie pourrait être diagnostiquée et surveillée de manière plus facile et moins douloureuse.
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