
Mouvements pour sauver l'autorité… La conférence des donateurs réussira-t-elle à lever le blocus financier sur la Palestine ?
Spécial SadaNews : Alors que les Nations Unies se préparent à accueillir la conférence des donateurs à New York le 25 septembre courant, les avertissements concernant une faillite imminente menaçant l'autorité palestinienne se multiplient, en raison de la poursuite par Israël de la rétention des fonds d'affectation, et de l'interdiction faite à la délégation palestinienne de participer à la conférence. Les déclarations du ministre palestinien de la Planification, Dr. Istifan Salama, révèlent des efforts acharnés pour mobiliser un soutien international, tandis que le journal "Times of Israel" a révélé une initiative conduite par la France, la Norvège, l'Espagne et l'Arabie Saoudite pour collecter 200 millions de dollars par mois afin de sauver l'autorité de l'effondrement, alors que la communauté internationale prend conscience que la crise a dépassé les limites de l'économie pour devenir une menace existentielle pour la stabilité régionale.
Dans des déclarations à la presse suivies par SadaNews, le ministre de la Planification et de la coopération internationale, Dr. Istifan Salama, a confirmé que les préparatifs palestiniens pour la conférence sont en cours via des réunions virtuelles avec les pays participants, pour discuter de l'agenda et des résultats attendus, soulignant que le gouvernement fait face à un piratage financier israélien qui touche plus de 68 % de ses revenus, ce qui nécessite un soutien financier urgent et exceptionnel pour garantir la continuité des services de base aux citoyens.
Salama a expliqué que le gouvernement travaille avec ses partenaires internationaux, en tête desquels la Norvège, l'Espagne, l'Arabie Saoudite et la France, pour mobiliser un soutien financier d'urgence, face à l'entêtement de l'occupation qui utilise les fonds d'affectation comme un moyen de pression politique et économique, ajoutant : "Il n'y a pas de signes d'amélioration, Israël a pris une décision politique pour détruire l'autorité palestinienne".
Dans un message officiel adressé à la communauté internationale, le gouvernement palestinien a demandé la libération immédiate des fonds d'affectation retenus, ou la fourniture d'un soutien direct pour couvrir les dépenses de fonctionnement, affirmant que la poursuite de ses efforts politiques, financiers et de développement vise à établir un État palestinien indépendant, à reconstruire la bande de Gaza, et à assurer l'entrée de l'aide humanitaire.
Salama a exprimé l'espoir que des signes positifs apparaissent sur le terrain au cours de la semaine en cours, notant qu'il est encore trop tôt pour parler de résultats concrets jusqu'à présent, mais qu'il espère que ces efforts se transformeront en étapes concrètes.
200 millions de dollars pendant 6 mois
Dans un contexte connexe, le journal "Times of Israel" a révélé que la France, la Norvège, l'Espagne et l'Arabie Saoudite mènent des efforts internationaux pour collecter 200 millions de dollars par mois pendant six mois, afin de sauver l'autorité palestinienne de l'effondrement financier, en raison du refus du ministre israélien des Finances, Bezalel Smotrich, pour le quatrième mois consécutif, de transférer les revenus d'affectation qui représentent la principale artère financière du budget de l'autorité.
Un message officiel des quatre pays, adressé aux participants de la conférence "Solution à deux États" franco-saoudienne, contenait un appel explicite à exercer des pressions sur Israël pour libérer les fonds bloqués, en ayant conscience que "Tel Aviv" pourrait ne pas reculer, poussant les organisateurs à définir un objectif clair de collecte du montant requis pour couvrir les dépenses de fonctionnement de l'autorité palestinienne.
Le message a souligné que le soutien financier est également essentiel pour relancer le secteur privé et garantir la continuité des institutions commerciales vitales, y compris les banques palestiniennes, en notant que les quatre pays se sont déjà engagés à fournir ce montant chaque mois, mais espèrent que d'autres pays rejoindront pour partager le fardeau financier.
Les ministres des Affaires étrangères des quatre pays ont salué l'agenda réformiste ambitieux mis en œuvre par l'autorité palestinienne, qui vise à établir un État moderne, transparent et responsable, affirmant que la participation de l'Arabie Saoudite donne un coup d'avance légitime et de confiance à ces efforts.
Le message a averti que l'autorité palestinienne fait face à une menace existentielle en raison du blocage des fonds d'affectation, en plus des répercussions de la guerre à Gaza, de la montée de la violence des colonisateurs en Cisjordanie, et de l'interdiction des transferts financiers vers les banques palestiniennes, soulignant que la création d'un État palestinien viable est essentielle pour réaliser la paix et la sécurité au Moyen-Orient.
Le message s'est terminé par un appel à une action urgente et à une coordination rapide dans les jours à venir, pour former un "alliance d'urgence pour la Palestine", afin d'éviter un effondrement financier qui aurait des conséquences catastrophiques sur la société palestinienne, ainsi que sur la stabilité régionale et internationale.
Il convient de noter que la conférence des donateurs se tient deux fois par an tous les six mois, c'est une conférence internationale à laquelle participent plusieurs parties internationales actives, dont les États-Unis, l'Union européenne, les Nations Unies, la Russie, le Japon, le Canada, et l'Arabie Saoudite, ainsi que l'Égypte et la Jordanie.

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