
L'isolement israélien s'élargit... et le monde ouvre ses portes à la Palestine
Israël de la "seule démocratie" à "l'État paria"
Israël s'efforce depuis des années de maintenir son image de "seule démocratie au Moyen-Orient". Mais les images des chars envahissant Gaza, le génocide continu, la famine systématique, les colonies qui engloutissent la Cisjordanie, et la destruction qui frappe les civils palestiniens ont renversé ce récit aux yeux du monde entier. Les campagnes de propagande ne peuvent plus masquer la réalité : Israël est dans un isolement international qui s'approfondit de jour en jour.
L'Europe, qui s'alignait toujours derrière Tel-Aviv, commence à élever la voix en raison du rejet populaire : des parlements votent pour arrêter l'exportation d'armes, des universités boycottent les institutions académiques israéliennes, et des mouvements populaires conduisent à un large boycott économique et culturel qui pourrait aller jusqu'à geler des privilèges et imposer des sanctions. L'image d'Israël, dont on se faisait l'écho, s'est brisée, remplacée par celle de "l'État paria", et le rejet de la présence israélienne est devenu public aujourd'hui.
Washington, le dernier rempart… jusqu'à quand ?
Il est vrai que les États-Unis restent le rempart d'Israël au Conseil de sécurité, utilisant le "veto" sans hésitation pour faire échouer toute décision ouvrant la voie à une reconnaissance totale de la Palestine ou à l'arrêt du génocide à Gaza ou à la condamnation de la colonisation. Mais la question pressante est : combien de temps Washington pourra-t-elle résister face à une vague mondiale qui s'étend de jour en jour ?
Même au sein des États-Unis, les voix des jeunes, des universités et des mouvements pour les droits civiques commencent à refléter un profond changement d'humeur populaire, rejetant la partialité totale envers Israël et le soutien illimité qui lui est accordé économiquement et militairement. Ce qui était autrefois un "consensus occidental" n'existe plus.
Palestine : du seuil à la première ligne
De l'autre côté, les Palestiniens avancent avec leurs sacrifices, le sang de leurs martyrs, la douleur de leurs blessés et les souffrances de leurs prisonniers, pas à pas, vers l'établissement de leur État politiquement et légalement. Depuis la reconnaissance de la Palestine par l'ONU en tant qu'État observateur en 2012, les portes se sont ouvertes à plus de 140 pays qui déclarent officiellement leur reconnaissance de l'État palestinien.
Cette situation n'est plus symbolique, la reconnaissance permet à la direction palestinienne et à sa diplomatie d'ouvrir les portes de la Cour pénale internationale et lui donne une place à la table internationale. Et surtout, elle isole politiquement Israël et le classe comme "l'occupant qui refuse la solution".
La reconnaissance de l'Europe… un coup douloureux
L'Espagne, la Norvège, l'Irlande, la Suède, la Grande-Bretagne… des pays européens ne se contentent plus de critiques timides, mais prennent la décision que redoutait Israël : reconnaître la Palestine. Chaque nouvelle reconnaissance constitue une gifle politique retentissante, un message clair indiquant que la politique d'occupation, de colonisation et d'annexion des terres ne passe plus sans conséquence.
Ces reconnaissances n'ont pas surgi de nulle part, mais résultent d'une pression populaire croissante et d'images choquantes de Gaza et de la Cisjordanie, faisant pression sur l'opinion publique européenne pour que ses gouvernements adoptent une position décisive.
Israël aujourd'hui est encerclé par le récit palestinien
La situation aujourd'hui est renversée : Israël, qui imposait son récit au monde pendant des décennies, se retrouve entouré par un récit palestinien plus convaincant et crédible. Les scènes de destruction et de victimes n'ont besoin ni de traduction ni de lobby politique. Elles arrivent directement sur les écrans du monde et révèlent la vérité qu'Israël a essayé d'effacer pendant longtemps, car nous en sommes les dépositaires.
Les défis internes palestiniens… vont-ils gâcher le moment ?
Malgré cet élan, les Palestiniens savent que la reconnaissance internationale à elle seule ne suffit pas. La division interne reste un obstacle dangereux qui menace cette avancée. De plus, les pressions israéliennes énormes sur les pays désireux de reconnaître pourraient ralentir le chemin.
Mais le moment politique semble plus favorable que jamais, à condition que nous, Palestiniens, sachions tirer profit de cette occasion avec un discours unifié et une stratégie claire, car notre unité a été et restera la base de notre force.
Le temps du changement est désormais arrivé
L'isolement israélien et la reconnaissance croissante de la Palestine ne sont pas de simples détails dans la politique internationale, mais des indicateurs qu'une nouvelle phase est en train de se former. Israël perd progressivement sa légitimité, et la Palestine gagne du terrain chaque jour. La scène laisse entendre que le monde commence à changer de cap : de la protection de l'occupation à la reconnaissance du droit à la liberté, à l'État et à l'égalité des droits.
La grande question maintenant est : ces reconnaissances et cet isolement se transformeront-ils en pression politique qui forcera Israël à mettre fin à son occupation, ou resteront-ils de simples documents symboliques en attendant des équations régionales et internationales plus décisives ?

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