Le Conseil de transition sud du Yémen refuse de se retirer de Hadramout et de Mahra
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Le Conseil de transition sud du Yémen refuse de se retirer de Hadramout et de Mahra

SadaNews - Le Conseil de transition sud du Yémen a refusé de se retirer des provinces de Hadramout et de Mahra, à l'est du pays, coïncidant avec l'expiration du délai fixé par le gouvernement reconnu internationalement et l'Arabie Saoudite.

Le président du Conseil, Mohammed Abdel Malek Al-Zubeidi, a démenti, lors d'une diffusion en direct, ce qu'il a qualifié de "rumeurs" concernant le retrait de la direction du Conseil et des forces gouvernementales sudistes du palais présidentiel à Seyoun, affirmant que "le moral est élevé".

Des sources locales ont rapporté, mercredi matin, que les forces du Conseil de transition sud se sont partiellement retirées de la vallée de Khard et de Ghayl bin Yamin, mais ont réorganisé leur déploiement dans la vallée de Hadramout et ont établi des barrages en prévision de tout affrontement avec les Forces du Bouclier National.

Des affrontements limités ont éclaté entre les forces du Conseil et les forces d'élite dans les régions de Dabba, Jawl Mashtah et Ghayl bin Yamin à l'aube.

Dans un contexte connexe, le porte-parole des forces de la coalition, le général de brigade Turki Al-Maliki, a diffusé des images de l'opération militaire qui a eu lieu au port de Mukalla mardi à l'aube, laquelle a abouti à la saisie de plus de 80 véhicules et containers d'armes et de munitions, certains véhicules ayant été transférés à la base de Riyan sans en informer le royaume. La coalition a confirmé l'application des règles d'engagement pendant l'opération.

De son côté, l'Arabie Saoudite a réaffirmé son engagement envers la sécurité et la stabilité du Yémen, appelant les Émirats Arabes Unis à se retirer des territoires yéménites dans un délai de 24 heures, tandis que le ministère de la Défense des Émirats a annoncé la fin de la mission des équipes de lutte contre le terrorisme au Yémen en coordination avec les partenaires, dans le cadre d'une évaluation des exigences de la phase et de son rôle dans le soutien à la stabilité de la région.

Le président du Conseil de direction présidentielle yéménite, Rashad Al-Alimi, avait demandé le retrait des forces émirates dans un délai de 24 heures, coïncidant avec des frappes aériennes menées par la coalition de soutien à la légitimité sur des armes et des véhicules de combat arrivés au port de Mukalla.

Al-Alimi a également déclaré l'état d'urgence dans l'ensemble du pays pendant 90 jours, renouvelable, et a imposé une interdiction temporaire aérienne, maritime et terrestre sur les ports et points d'entrée pendant 72 heures, une mesure qui a été soutenue par Riyad, tandis qu'Abou Dhabi a par la suite cherché à apaiser les tensions avec l'Arabie Saoudite, tout en réaffirmant qu'elle n'avait aucun lien avec la crise en cours.