Le Conseil de sécurité discute du projet de Washington : une force internationale et un chemin vers un État palestinien
SadaNews - Dans un contexte de tensions croissantes entre Washington et Tel Aviv concernant le projet de résolution américaine relatif à la bande de Gaza, le Conseil de sécurité des Nations unies se prépare à voter ce soir, lundi, sur le projet de résolution américain composé de 11 paragraphes, s'appuyant sur le plan du président américain Donald Trump, qui comprend 20 points pour mettre fin à la guerre à Gaza. Il propose de déployer une force internationale de stabilisation pour remplacer l'armée israélienne dès son entrée dans la bande, en plus de la création d'un comité de paix présidé par Trump pour administrer Gaza temporairement jusqu'à la fin décembre 2027.
Que contient le projet de cette résolution américaine ?
Les États-Unis ont préparé le projet de résolution concernant la force internationale, qui est composé de 11 paragraphes, basé sur le plan du président américain Donald Trump comportant 20 points pour mettre fin à la guerre à Gaza. Cette force est censée remplacer l'armée israélienne dès son entrée dans la région.
Le projet de résolution stipule l'autorisation de déployer une "force internationale de stabilisation" dans la bande palestinienne et accorde à un "comité de paix" présidé par Trump un mandat pour administrer Gaza temporairement jusqu'à la fin décembre 2027, selon l'agence France Presse.
Il a également été stipulé de confirmer le cessez-le-feu, le premier article insistant sur la nécessité de respecter l'accord de cessez-le-feu par les pays signataires.
Un État palestinien
Le deuxième article contient une modification notable, stipulant qu'après la fin du processus de réforme au sein de l'Autorité palestinienne et les avancées dans le redéveloppement de Gaza, les conditions nécessaires pourront être réunies pour établir un chemin crédible vers l'autodétermination palestinienne et la création d'un État palestinien.
Cet article indique également que Washington mettra en place un dialogue entre Israël et les Palestiniens pour convenir d'un horizon politique garantissant une coexistence pacifique et prospère. Le même article a subi une autre modification, stipulant que le Conseil de paix agira en tant qu'administration transitoire, et non en tant que gouvernement de transition.
Organisations humanitaires
Le troisième article a été modifié en supprimant la phrase qui stipulait que toute organisation prouvant un abus dans l'utilisation de l'aide serait considérée comme inéligible pour recevoir tout soutien futur ou continu.
Modification du cinquième article
Le terme "transitoire" a également été ajouté dans la description de l'autorité supervisant, stipulant que les entités opérationnelles de la région fonctionneront sous l'autorité et la supervision du Conseil de paix transitoire, et seront financées par des contributions volontaires des donateurs et des mécanismes de financement liés au Conseil de paix et aux gouvernements.
Retrait israélien
De plus, des modifications ont été apportées au septième article concernant le retrait israélien de Gaza, en indiquant que le retrait commencera lorsque la force internationale aura établi le contrôle et la stabilité.
Cela contraste avec la stipulation précédente selon laquelle "les forces israéliennes se retireront selon des critères, des étapes et des calendriers liés à un processus de désarmement, convenus entre l'armée israélienne, la force internationale, les garants et les États-Unis, tout en maintenant une présence sécuritaire environnante jusqu'à ce qu'il soit confirmé qu'aucune menace terroriste renouvelée n'existe".
Des modifications au projet de résolution américaine ont été publiées pour la troisième fois jeudi dernier.
Des sources politiques israéliennes estiment que la nouvelle proposition américaine contient des points "défavorables pour Israël", tels que la mention d'un chemin vers l'État palestinien, et un article qui la prive du droit d'opposition aux pays qui enverront des forces de maintien de la paix, selon ce que rapporte le "Journal Yediot Ahronot". Un responsable de la sécurité israélienne a déclaré : "Nous ne nous retirerons pas de Gaza tant que nous ne serons pas assurés qu'aucune arme ne pourra être à nouveau dirigée vers Israël".
Il convient de noter que l'adoption du projet américain nécessite le soutien de neuf voix et l'absence d'un veto de la part des membres permanents du Conseil de sécurité (Russie, Chine, France, Royaume-Uni et États-Unis). La décision du Conseil de sécurité pourrait effectivement représenter une transition vers la deuxième étape de l'accord soutenu par les États-Unis, qui a été conclu en octobre dernier, mettant fin à deux ans de guerre.
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