Un projet de résolution de l'ONU ouvre la voie à un État palestinien que Israël referme par un refus
SadaNews - Le ministre de l'Armée d'occupation israélienne, Israël Katz, a affirmé dimanche que « la politique d'Israël est claire : il n'y aura pas d'État palestinien ». Il a ajouté que « Gaza sera désarmée jusqu'au dernier tunnel, et l'armement du Hamas sera retiré du côté jaune par l'armée israélienne, et dans l'ancienne bande de Gaza par une force internationale ou par l'armée israélienne elle-même ».
Dans un développement marquant, la mention de « l'État palestinien » a été citée pour la première fois dans un projet présenté au Conseil de sécurité des Nations Unies concernant la force de sécurité internationale devant être déployée dans la bande de Gaza, selon un document consulté par l'agence « France Presse » jeudi.
Le projet indique qu'« après avoir mis en œuvre un programme de réforme de l'Autorité palestinienne de manière fiable, et réalisé des avancées dans la reconstruction de Gaza, les conditions pourraient enfin être réunies pour un chemin fiable vers l'autodétermination palestinienne et la création de l'État ». Il stipule également que « les États-Unis lanceront un dialogue entre Israël et les Palestiniens pour parvenir à un horizon politique pour une coexistence pacifique et prospère ».
Il est à noter que cette formulation correspond au plan Gaza soutenu par Washington, mais c'est la première fois que le nom de l'État palestinien est mentionné dans le texte principal de la résolution et non dans son annexe.
Les déclarations de Ben Gvir : déni de l'existence du peuple palestinien
Pour sa part, le ministre de la Sécurité nationale israélienne Itamar Ben Gvir a critiqué l'idée d'un État palestinien en déclarant : « Il n'y a pas de soi-disant peuple palestinien, c'est une invention sans fondement historique, archéologique ou réel ».
Il a ajouté : « L'afflux de migrants des pays arabes vers la terre d'Israël n'est pas un peuple, et ils ne méritent certainement pas de récompense pour le terrorisme, le meurtre et les atrocités qu'ils ont semées partout, notamment à Gaza où ils ont obtenu l'autonomie ».
Ben Gvir a souligné que « la seule véritable solution à Gaza est de promouvoir l'immigration volontaire, et non d'établir une situation de terreur qui serait à la base de la continuité du terrorisme ». Il a affirmé que son parti « Otzma Yehudit » ne fera pas partie d'un gouvernement qui accepterait la création d'un État palestinien, appelant le Premier ministre à une déclaration claire selon laquelle Israël ne permettra pas l'établissement de cet État sous aucune forme.
Smotrich met la pression sur Netanyahu : une réponse claire est nécessaire
Dans le même contexte, le ministre des Finances israélien Bezalel Smotrich a critiqué le Premier ministre Benjamin Netanyahu en disant : « Deux mois se sont écoulés depuis votre retour des États-Unis sans que vous ne répondiez à la reconnaissance par plusieurs pays d'un État palestinien, comme vous l'aviez promis ».
Smotrich a exigé de Netanyahu qu'il « élabore une réponse dissuasive et claire qui explique au monde entier qu'un État palestinien ne sera pas établi sur notre terre natale ».
Ainsi, les déclarations de Katz, Ben Gvir et Smotrich s'intègrent dans un tableau politique israélien uni qui refuse catégoriquement tout chemin vers l'établissement d'un État palestinien, même avec son inclusion pour la première fois dans un texte officiel des Nations Unies.
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