Yedioth Ahronoth : Israël craint que Trump ne lui impose un retrait du Mont Cheikh syrien
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Yedioth Ahronoth : Israël craint que Trump ne lui impose un retrait du Mont Cheikh syrien

Traduction SadaNews - Le journal hébreu Yedioth Ahronoth a rapporté, vendredi, qu'il existe de réelles craintes en Israël que le président américain Donald Trump ne lui impose des solutions inacceptables concernant la Syrie, notamment le retrait du Mont Cheikh.

Selon le journal, tel que traduit par SadaNews, Israël a été surpris par l'accueil historique réservé au président syrien Ahmad Shara dans la Maison Blanche, et craint désormais que Washington ne l'oblige à céder ce point stratégique.

Le journal indique que les discussions qui ont eu lieu ces derniers mois à un niveau bas entre les représentants des deux gouvernements n'ont jusqu'à présent abouti à aucun progrès, visant principalement à parvenir à un nouvel accord de cessez-le-feu au lieu de l'accord conclu avec le régime d'Assad.

Il a précisé qu'Israël craint que Trump ne lui impose un accord similaire à celui qui a eu lieu dans la bande de Gaza.

Il a également souligné que l'institution sécuritaire a exhorté le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu à ne pas abandonner le Mont Cheikh syrien en tant que point stratégique pour la sécurité au nord, permettant de surveiller tout mouvement et d'empêcher la contrebande d'armes de la Syrie vers le Liban, tout en contrôlant l'ensemble du plateau du Golan.

Le journal indique que malgré cette recommandation, Israël semble enclin à discuter d'un retrait de 8 points qu'elle contrôle à la frontière avec la Syrie, en échange d'un renouvellement du cessez-le-feu qui garantirait à Israël la liberté d'agir pour attaquer les menaces émergentes.

La chaîne souligne que le grand niveau de coordination entre la Turquie et les États-Unis pourrait pousser ces derniers à forcer Israël à un tel accord.

L'institution sécuritaire israélienne ressent une grande inquiétude face au rapprochement entre le président américain Donald Trump et le président turc Recep Tayyip Erdoğan, qui forme un pont relationnel entre Shara et Trump.

De plus, l'institution sécuritaire israélienne a été surprise par l'accueil chaleureux réservé à Shara à la Maison Blanche, le journal notant qu'en Israël, ils le considèrent encore comme un "terroriste".