Les dirigeants de l'Union européenne cherchent à jouer un rôle « actif » à Gaza
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Les dirigeants de l'Union européenne cherchent à jouer un rôle « actif » à Gaza

SadaNews - Les dirigeants de l'Union européenne cherchent à jouer un rôle plus actif dans la bande de Gaza et en Cisjordanie occupée, après la conclusion d'un accord de cessez-le-feu négocié par les États-Unis entre Israël et « Hamas ».

Lors d'un sommet organisé jeudi soir à Bruxelles, qui s'est principalement concentré sur l'Ukraine et la Russie, les chefs d'État de l'Union européenne ont discuté du cessez-le-feu fragile à Gaza.

Ils ont promis un soutien européen pour stabiliser la région côtière dévastée par la guerre. L'Union européenne est le plus grand donateur d'aide aux Palestiniens et le premier partenaire commercial d'Israël.

Pour sa part, Xavier Bettel, le Premier ministre luxembourgeois, a déclaré en se rendant à la réunion : « Il est important que l'Europe ne se contente pas d'observer, mais qu'elle joue un rôle actif », ajoutant que « la situation à Gaza n'est pas terminée ; la paix n'est pas encore acquise ».

L'indignation provoquée par la guerre à Gaza a engendré des divisions au sein du bloc de 27 pays et a poussé les relations entre Israël et l'Union européenne à un niveau historique bas.

La présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen avait annoncé en septembre des plans pour chercher à imposer des sanctions et un arrêt partiel du commerce contre Israël,

dans le but de faire pression sur ce dernier pour parvenir à un accord de paix à Gaza.

Il semblait que l'élan derrière ces mesures avait diminué avec l'accord de cessez-le-feu négocié par le président américain Donald Trump, d'où certains dirigeants européens ont appelé à leur annulation.

Cependant, des dirigeants allant de l'Irlande aux Pays-Bas affirment qu'avec la poursuite de la violence à Gaza et en Cisjordanie occupée, il est nécessaire de maintenir à l'ordre du jour la possibilité d'imposer des sanctions contre les ministres du gouvernement israélien et les colonies, et d'un arrêt partiel de l'accord commercial, ce qui donnerait à l'Union européenne un levier sur Israël pour limiter les opérations militaires.