Des opportunités d'investissement prometteuses de 60 milliards de riyals après avoir comblé le déficit dans le secteur de l'acier en Arabie Saoudite

SadaNews - L'Arabie Saoudite a achevé l'étude des meilleures options pour combler le déficit sur le marché local de l'acier, ce qui se traduit par la fabrication de sept produits, créant des opportunités d'investissement estimées à environ 60 milliards de riyals, selon les déclarations de Bandar Al-Khorayef, ministre de l'Industrie et des Ressources Minérales saoudien.

Lors de son discours à la troisième conférence sur l'acier qui s'est tenue à Riyad, il a indiqué que le secteur avait fait face à de réels défis au cours des dernières années, parmi lesquels un excédent de la production d'acier par rapport à la demande locale, une capacité de production limitée pour les produits à haute valeur ajoutée, ainsi que la concurrence des importations qui ont atteint le double de la capacité du pays en acier plat.

Al-Khorayef a souligné que le ministère avait pris des mesures pour restructurer le secteur afin de combler les lacunes, d'augmenter la valeur ajoutée et de garantir la durabilité des chaînes d'approvisionnement.

Lors d'une session de dialogue à laquelle a participé le ministre égyptien des Transports et de l'Industrie, Kamel El-Wazir, Al-Khorayef a déclaré que la restructuration du secteur avait contribué à la réduction de la quantité d'acier importée de 7 millions de tonnes en 2019 à 4 millions de tonnes actuellement, en notant que la stratégie est d'augmenter la capacité de production pour répondre à la demande locale d'acier provenant de projets de construction dans le secteur du logement, en plus des projets d'infrastructures, de transport, de ports et de villes industrielles. Il a prévu que la production du pays d'acier atteindrait 25 millions de tonnes d'ici 2035.

Le responsable saoudien a ajouté que le Royaume vise également à exporter des produits en acier afin de réaliser l'objectif selon lequel 50 % du produit intérieur brut non pétrolier proviendrait des exportations.

Réalisations significatives

Al-Khorayef a mentionné, dans son discours, que des réalisations significatives ont eu lieu au cours de la période passée, parmi lesquelles ; l'indépendance de la société 'Hadeed' pour devenir une entité nationale spécialisée dans les produits en acier avec une expansion dans les produits à haute performance, et la création de la société 'Babb Al-Khair' en partenariat avec 'Baosteel' chinois, 'Aramco' et le Fonds d'investissement public pour produire des feuilles d'acier lourdes à Ras Al-Khair, en plus de la remise en service de la société 'Salb Steel' à Jizan, et de la fusion des sociétés de tube sans soudure en une entité unique pour renforcer la capacité de production et la compétitivité.

De plus, le travail sur l'étude des petites usines basées sur les fours à induction pour la production d'acier a été achevé afin d'améliorer leur efficacité et leur durabilité, selon Al-Khorayef. Il a révélé que le centre industriel a été chargé de mettre à jour le plan national de restructuration du secteur de l'acier en conformité avec les développements locaux et mondiaux, en plus de la révision des politiques et des réglementations connexes pour améliorer la durabilité et le climat d'investissement.

Al-Khorayef a identifié l'attractivité du secteur de l'acier au Royaume par trois axes ; la forte demande prévue des différents secteurs sur le marché local, la situation géographique du Royaume et ses caractéristiques concurrentielles lui permettant d'être une région importante pour la fabrication de l'acier, en ajoutant à cela l'orientation du pays vers la production de métaux verts. Al-Khorayef a poursuivi en disant "Nos estimations sont que les réserves de minerai de fer dans le pays s'élèvent à moins d'un milliard de tonnes, avec une qualité et une concentration élevées".

La 'Vision 2030' du Royaume a tracé une voie claire pour construire une économie prospère basée sur la diversification de la base de production et l'augmentation de la contribution du secteur privé à 65 % du produit intérieur brut, ainsi que l'augmentation de la part des exportations non pétrolières à 50 % du produit intérieur brut non pétrolier. Le secteur de l'industrie et de l'exploitation minière se trouve au cœur de cette ambition, et le secteur de l'acier occupe une position stratégique dans la valeur marchande des métaux manufacturés à l'échelle mondiale, selon le discours d'Al-Khorayef.