L'Égypte annonce le début des procédures de formation des forces de sécurité palestiniennes en préparation du lendemain de la guerre de Gaza
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L'Égypte annonce le début des procédures de formation des forces de sécurité palestiniennes en préparation du lendemain de la guerre de Gaza

SadaNews - Le Premier ministre égyptien Mostafa Madbouly a souligné, mercredi, l'importance que les autorités palestiniennes aient "le droit exclusif de posséder des armes", annonçant le début des procédures en Égypte pour former les forces de sécurité palestiniennes, en préparation du lendemain de la guerre de Gaza, tout en confirmant l'accueil par Le Caire de "garanties sécuritaires" pour empêcher le retour du Hamas au pouvoir dans la bande de Gaza après la guerre, avec un soutien international.

Cela s'est produit lors de sa participation à une réunion sur "le lendemain et le soutien à la stabilité à Gaza" en marge des réunions de l'Assemblée générale à l'ONU à New York, en représentant le président égyptien Abdel Fattah al-Sisi, en présence du secrétaire général de la Ligue arabe, Ahmed Aboul Gheit, du ministre égyptien des Affaires étrangères, Badr Abdel Atti, et d'un certain nombre de responsables des pays arabes et étrangers, selon un communiqué du bureau du Premier ministre égyptien.

Madbouly a commencé son discours en remerciant le président français Emmanuel Macron pour avoir convoqué cette réunion et pour sa "décision historique de reconnaître l'État de Palestine et ses efforts pour soutenir les droits palestiniens, qui ont abouti avec les efforts de l'Arabie Saoudite à la tenue d'une conférence sur la solution à deux États".

Il a exprimé l'accueil du Caire pour tous les efforts visant à "atteindre un règlement politique de la question palestinienne, ce qui nécessite un soutien aux efforts menés par les intermédiaires pour parvenir à un cessez-le-feu dans la bande de Gaza, pour arrêter les effusions de sang et secourir le peuple palestinien".

Il a également souligné "le rejet et la condamnation de toute tentative ou idée de transférer le peuple palestinien", avertissant que cela pourrait "élargir le conflit et l'étendre aux pays de la région de manière difficile à contrôler".

Garanties sécuritaires

Madbouly a insisté sur l'importance que "les autorités palestiniennes aient le droit exclusif de posséder des armes", ajoutant : "Nous soutenons la présence de garanties sécuritaires pour les deux parties, palestinienne et israélienne, par le biais d'un soutien international, ce qui inclut nécessairement l'absence de rôle du Hamas ou de tout autre groupe palestinien dans la gouvernance de la bande de Gaza, mais que tous les groupes armés remettent leurs armes à l'autorité légitime, en l'occurrence l'autorité palestinienne".

Il a souligné l'importance de "parvenir à un accord/consensus politique sur ce qui précède, y compris de la part des États-Unis et d'Israël, avec la garantie des membres permanents du Conseil de sécurité international, et de ne pas commencer des démarches sécuritaires ou militaires sans garantir le cadre politique pour établir l'État dans un calendrier et des mécanismes clairs".

Le Premier ministre égyptien a également évoqué l'importance de "la participation active des forces américaines sur le terrain", afin de garantir l'engagement d'Israël concernant ce qui a été convenu concernant Gaza, après la fin de la guerre.

Le ministre égyptien des Affaires étrangères, Badr Abdel Atti, avait auparavant indiqué, début août, que l'Égypte travaillait en coordination avec l'autorité palestinienne et la Jordanie pour former 5 000 policiers palestiniens, afin de combler le vide sécuritaire à Gaza, en cas d'arrêt de la guerre israélienne sur la bande.

Abdel Atti a ajouté, dans une interview avec la chaîne locale égyptienne DMC, que les plans pour combler le vide sécuritaire dans la bande incluent également le déploiement de 5 000 autres membres de la police affiliée à l'autorité palestinienne.

Il a poursuivi : "La vision est totalement claire concernant la gestion de Gaza après la guerre, et elle sera discutée lors de la conférence de reconstruction de la bande après la guerre".

Il a expliqué qu'"un accord avait été conclu avec toutes les parties concernées sur 15 personnalités technocrates majeures à Gaza pour administrer la bande pendant 6 mois, afin qu'elles soient un véritable noyau pour imposer la sécurité et la loi à Gaza".