Syndicat des avocats : Les prisonniers subissent les pires formes de torture et de souffrance

SadaNews - Le Syndicat des avocats palestiniens a déclaré dans un communiqué de presse publié ce matin que la torture continue et intensive, sous ses multiples formes, exercée par les autorités d'occupation sur les prisonniers palestiniens dans les prisons et les cellules de captivité de l'occupation, reflète une mentalité qui pratique le crime organisé, utilisant tous les moyens pour diversifier les outils et méthodes de répression, de torture et de traitement dégradant de la dignité humaine, sans aucun égard pour les conventions et accords et les références internationales.

Le syndicat a indiqué que la vidéo publiée hier concernant la menace directe faite par le ministre du gouvernement israélien d'extrême droite à l'encontre du prisonnier leader Marwan Barghouti dans sa cellule est un reflet direct de cette politique organisée et un prolongement d'une série de crimes commis contre les prisonniers alors que des dizaines de prisonniers sont décédés en prison au cours de moins de deux ans.

Il a ajouté que ce qu'on appelle l'administration pénitentiaire de l'occupation diversifie les outils de torture et restreint la réalité et la vie des prisonniers à l'intérieur de ces ghettos inhumains, s'étendant à resserrer l'étau sur les avocats dans leur communication avec leurs clients parmi les prisonniers et privant des dizaines d'avocats de leur droit de visite, y compris l'interdiction pour le prisonnier de recevoir des lettres de réconfort familial de son avocat.

Le syndicat a demandé, face à cette violation organisée par les autorités d'occupation des conventions internationales, en particulier les conventions de Genève III et IV, et considérant que ce comportement représente des actes criminels complets, que la communauté internationale et ses institutions assument leurs responsabilités légales et morales face à ce qui se passe pour mettre fin à cet saignement continu de douleur, de torture continue et de mort lente de milliers de prisonniers. En insistant sur le fait que la justice internationale doit suivre son cours juste pour préserver ses valeurs et principes face à cette injustice inimaginable, à partir du moment où la continuité de ces pratiques sans répression représente une menace directe pour le système international et son existence, qui est désormais remise en question par les diverses sociétés quant à sa capacité à réaliser et protéger le minimum de ses objectifs en matière de droits humains fondamentaux qui nécessitent protection et prise en charge.