
Syndicat des journalistes : Les principaux signes de l'augmentation des ciblages meurtriers des journalistes, et pourquoi maintenant le meurtre d'Anas Al-Sharif ?
SadaNews - Le syndicat des journalistes palestiniens a averti de l'augmentation des crimes du gouvernement criminel de guerre Netanyahu contre les journalistes palestiniens, le dernier en date étant le ciblage des équipes travaillant dans la bande de Gaza, avec la mort de 6 d'entre eux le lundi 11/8/2025.
La commission des libertés de la presse du syndicat a publié ce rapport analytique sur les principaux signes de l'escalade récente.
Les signes politiques et stratégiques
1. Tentative de contrôle du récit médiatique – Lorsque les autorités d'occupation empêchent ou ciblent les journalistes locaux et entravent la présence de la presse internationale, l'accès à des images et des opinions indépendantes sur le champ de bataille diminue, ce qui aide à imposer le récit officiel de la puissance occupante et à réduire l'impact des rapports contradictoires.
2. Un message de dissuasion et une politique interne – Le gouvernement criminel de guerre Netanyahu fait face à des pressions de sécurité et politiques ainsi qu'à une expansion militaire potentielle (comme indiqué dans les plans militaires des derniers jours), et des politiques de sécurité strictes et un langage intransigeant envers toute situation palestinienne, y compris les journalistes, pourraient être utilisés pour gagner une base interne ou pour créer un effet de dissuasion.
Cela pourrait se traduire par un renforcement des lois de sécurité ou l'autorisation d'opérations militaires plus ouvertes dans les jours à venir.
3. Ciblage des journalistes en tant que menace à la sécurité – Les autorités d'occupation justifient leurs crimes contre les journalistes par des « liens présumés » entre les membres des médias et des groupes armés, dans le but de donner une légitimité opérationnelle dans le contexte de la guerre, mais même les médias israéliens n'ont pas cru leur récit.
Les signes juridiques et des droits de l'homme
1. Risques de crimes de guerre et responsabilité internationale – Le ciblage de civils, y compris des journalistes, constitue des crimes de guerre, ce qui est avéré en raison de l'intention, de l'absence de distinction et du non-respect des précautions.
Le syndicat des journalistes, par le biais de son comité des libertés, souligne dans son rapport de suivi et de documentation que la plupart des incidents de meurtre de journalistes dans la bande de Gaza relèvent de violations graves des droits de la presse et du droit international.
2. Établir des conséquences judiciaires et politiques – L'augmentation du nombre de victimes renforcera nos demandes au syndicat et notre quête pour la nécessité d'ouvrir des enquêtes internationales, des poursuites en justice et des campagnes de pression diplomatique, avec un impact clair sur l'image et le statut de l'occupation israélienne dans les instances internationales.
Les signes sur le terrain
1. Changement des règles d'engagement – Le ciblage des journalistes et des institutions journalistiques, ainsi que des maisons de journalistes et des équipes travaillant, indique un changement dans les règles d'engagement, et qu'il y a une agression plus large sans documentation, preuves, images et rapports sortant vers le monde.
2. Isolement de la couverture sur le terrain – L'interdiction à la presse étrangère d'entrer et de couvrir les événements dans la bande de Gaza, ainsi que l'augmentation des risques de meurtre, poussent à recourir à des journalistes locaux moins protégés, ce qui double les pertes et augmente le coût de la documentation indépendante.
Les signes humanitaires et sociaux
- La destruction de la structure professionnelle et le « bâillonnement » des témoins – Avec l'augmentation des meurtres et des blessures parmi les journalistes, le nombre de personnes documentant les crimes dans la mesure requise diminue, ce qui accroît l'impunité pour les crimes et violations, et constitue un coup à la liberté d'expression.
Pourquoi cette phase pourrait-elle connaître une escalade spécifique ?
1. Contexte militaire nouveau/expansion opérationnelle (plans pour occuper des parties de Gaza ou escalade terrestre) pousse les forces d'occupation à des opérations plus intensives et découvertes, ce qui augmente la probabilité que des journalistes travaillant dans les zones d'opérations soient blessés ou ciblés.
2. Tensions régionales ou autres cycles de combats (par exemple, ce qui a été observé concernant les escalades régionales entre Israël, l'Iran, le Hezbollah et la Syrie) pourraient être utilisées pour justifier des politiques de sécurité plus strictes tant à l'intérieur qu'à l'extérieur (fermeture des bureaux de certaines chaînes de télévision et arrestation de certains travailleurs), tout cela se combinant avec des campagnes médiatiques hostiles augmentant les risques pour les journalistes de terrain.
3. Politiques officielles ou déclarations justificatrices – Lorsque les autorités d'occupation classifient des entités médiatiques comme « complices » avec l'ennemi, elles deviennent des cibles potentielles dans le cadre d'une logique militaire plus large.
Effets potentiels
- Aggravation de l'évitement des journalistes locaux de la couverture sur le terrain, ou imposition de la censure auto-imposée.
- Nécessité d'augmenter les pressions internationales et les appels à ouvrir des enquêtes indépendantes.
- Perte de sources d'informations indépendantes à l'intérieur de Gaza, élargissant ainsi l'espace pour la propagande et les allégations israéliennes fausses et non documentées.
Le président de la commission des libertés du syndicat, Mohammad Al-Laham, a commenté le rapport en disant que le ciblage d'un journaliste comme le correspondant d'Al-Jazeera Anas Al-Sharif, qui a été tué avec ses collègues lundi, n'est qu'un indicateur de la véracité des signes, étant donné qu'il travaillait en public depuis deux ans et sortait chaque jour en direct de lieux ouverts et découverts. La question se pose donc : pourquoi maintenant ?
Maintenant, il est nécessaire de tuer lui et ses collègues en raison de l'impact des rapports journalistiques sur l'image d'Israël dans le cadre d'une méthodologie de doute sur tout ce qui sort de la bande de Gaza, et de diaboliser le journaliste palestinien pour saper toute confiance en lui en tant que source fiable dans le contexte de la pensée terroriste du gouvernement Netanyahu qui ne veut pas reconnaître les crimes de génocide et qui ne veut aucune preuve de ceux-ci, avec des intentions d'élargir le champ de guerre.

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