Protection civile à Gaza : la catastrophe humanitaire se poursuit et nous demandons une intervention internationale urgente
Dernières actualités

Protection civile à Gaza : la catastrophe humanitaire se poursuit et nous demandons une intervention internationale urgente

SadaNews - La protection civile palestinienne a confirmé, ce vendredi, que la bande de Gaza vit encore des conditions humanitaires catastrophiques malgré le cessez-le-feu, demandant à la communauté internationale une "intervention urgente" pour traiter les conséquences du génocide israélien.

La protection civile a déclaré dans un communiqué que malgré l'accord de cessez-le-feu entre Israël et le mouvement "Hamas" depuis le 10 octobre en cours, la "catastrophe humanitaire reste inchangée".

Elle a ajouté qu'il "n'y a eu aucun changement réel sur le terrain, si ce n'est l'entrée d'un nombre limité de camions qui ne répondent même pas au minimum des besoins des populations sinistrées".

La première phase de l'accord de cessez-le-feu est entrée en vigueur selon le plan du président américain, Donald Trump, mettant fin à un génocide qui a duré deux ans, ayant laissé plus de 68 000 martyrs, plus de 170 000 blessés, et une destruction touchant 90 % des infrastructures civiles.

Le communiqué ajoute : "les maisons restent détruites et les corps sous les décombres, alors que les routes restent fermées par les débris ", soulignant que les équipes de la protection civile travaillent avec des moyens quasi inexistants au milieu d'une destruction massive couvrant diverses zones de la bande.

La protection civile a appelé la communauté internationale et les organisations humanitaires à "agir urgemment pour la reconstruction et le déblayage des décombres, et à introduire les équipements nécessaires pour relever les corps des victimes et alléger les souffrances de Gaza".

Elle a indiqué que "l'interdiction d'introduire les équipements et les machines nécessaires pour lever les décombres aggrave la catastrophe humanitaire et entrave les efforts de sauvetage, maintenant des milliers de familles dans des conditions de vie et de santé extrêmement difficiles".

La protection civile a confirmé que ses équipes "travaillent avec des capacités extrêmement limitées au milieu d'une destruction totale de l'infrastructure et des zones résidentielles".

Elle a estimé que l'intervention internationale urgente est devenue une "nécessité humanitaire urgente qui ne peut être retardée".

Le communiqué a exigé une entrée urgente d'équipements et de machines techniques à travers les points de passage sans restrictions, affirmant que leur utilisation est désormais nécessaire pour sauver des vies, relever des corps, et ouvrir des routes dans toute la bande.

Selon un communiqué publié par le bureau de presse du gouvernement à Gaza mardi, Israël a permis l'entrée de seulement 986 camions d'aide humanitaire sur un total de 6600 camions qui devaient entrer depuis le 10 octobre jusqu'à lundi soir.

La protection civile a appelé à sécuriser des voies sûres pour le travail des équipes de secours et du personnel médical, et à fournir un soutien urgent pour le déblayage des débris et la réparation des réseaux d'eau, d'électricité et d'assainissement endommagés.

Le 16 octobre, le bureau gouvernemental à Gaza a annoncé que la bande est une "zone sinistrée environnementalement et structurellement", en raison du génocide israélien qui a laissé environ 70 millions de tonnes de débris et près de 20 000 obus et roquettes non explosés constitutant un danger permanent pour les civils.