
Ouverture des travaux de la Conférence des Nations Unies sur la solution à deux États à New York avec un appel à l'établissement d'un État palestinien
SadaNews - Les travaux de la conférence internationale de haut niveau pour régler la question palestinienne par des solutions pacifiques et mettre en œuvre la solution à deux États ont débuté ce lundi soir à New York, sous une coprésidence de l'Arabie saoudite et de la France.
Le ministre des Affaires étrangères saoudien, le prince Fayçal ben Farhan, a déclaré que la conférence constitue une étape cruciale vers l'activation de la solution à deux États, la fin de l'occupation et la concrétisation d'une vision juste et durable de la paix au Moyen-Orient.
Il a salué l'annonce du président français Emmanuel Macron concernant la volonté de son pays de reconnaître l'État de Palestine, affirmant qu'il s'agit d'une étape historique qui reflète le soutien croissant de la communauté internationale au droit du peuple palestinien à établir son État indépendant, et qui contribue à préparer le climat international pour parvenir à la solution à deux États.
Il a confirmé que l'Arabie saoudite est convaincue que la réalisation de la sécurité, de la stabilité et de la prospérité pour tous les peuples de la région commence par la promotion des droits du peuple palestinien, notamment l'établissement de son État indépendant sur les frontières du 4 juin 1967, avec Jérusalem-Est comme capitale.
Il a insisté sur le fait que l'État palestinien indépendant est la clé d'une paix véritable dans la région.
Il a souligné l'importance de la concertation des efforts internationaux à travers cette conférence pour soutenir le peuple palestinien dans la construction de ses institutions et soutenir la solution pacifique.
Il a évoqué le soutien immédiat et continu apporté par l'Arabie saoudite depuis le début de la catastrophe humanitaire dans la bande de Gaza et l'escalade grave en Cisjordanie, insistant sur la nécessité d'un arrêt immédiat à la catastrophe humanitaire résultant de la guerre et des violations israéliennes graves, ainsi que de tenir les responsables pour responsables et de mettre fin à la politique d'impunité.
Il a ajouté que l'initiative de paix arabe adoptée lors du Sommet de Beyrouth en 2002 est la base commune pour toute solution juste et exhaustive, et a souligné l'importance de soutenir l'alliance mondiale pour mettre en œuvre la solution à deux États comme cadre pratique pour suivre les résultats de cette conférence et coordonner les efforts internationaux vers des étapes claires avec un calendrier défini pour mettre fin à l'occupation et concrétiser l'État palestinien.
Pour sa part, le ministre des Affaires étrangères français, Jean-Noël Barrot, a déclaré que cette session rassemblera les résultats des tables rondes pour unifier les visions et mettre en lumière ce qui est réalisé dans tous les domaines, en se concentrant sur ce qui sera entrepris dans la prochaine étape.
Le secrétaire général des Nations Unies, Antonio Guterres, a confirmé que la solution à deux États est le seul chemin fiable vers une paix juste et durable entre Israéliens et Palestiniens, et constitue "la condition essentielle" pour la paix au Moyen-Orient élargi.
Cependant, le secrétaire général a averti que nous "sommes arrivés à un point de rupture" et que cette solution est "plus loin que jamais".
Guterres a remercié l'Arabie saoudite et la France pour l'organisation de la conférence, soulignant que le conflit israélo-palestinien, qui dure depuis des générations et défie l'espoir, la diplomatie et le droit international, continue de prendre des vies, de détruire l'avenir et de déstabiliser la région et le monde.
Il a confirmé que la poursuite de ce conflit n'est pas inéluctable, et qu'il est possible de le résoudre si une volonté politique et un leadership courageux sont présents.
Le secrétaire général a appelé à intensifier les efforts pour parvenir à la solution à deux États, considérant la conférence d'aujourd'hui comme "une occasion rare et indispensable" qui doit être "un tournant décisif" pour stimuler un progrès irréversible vers la fin de l'occupation, et réaliser notre aspiration commune à une solution à deux États viable.
Il a ajouté: "Nous devons nous assurer que (la conférence) ne devienne pas un simple exercice d'expression bien intentionnée".
Antonio Guterres a confirmé que la solution à deux États est le seul cadre ancré dans le droit international, soutenu par la communauté internationale, qui stipule la création de deux États indépendants, Israël et la Palestine, vivant côte à côte dans la paix et la sécurité, dans des frontières sécurisées et reconnues sur la base des lignes d'avant 1967, avec Jérusalem comme capitale des deux États, conformément au droit international, aux résolutions des Nations Unies et aux autres accords pertinents.
Le secrétaire général a souligné qu'aucune justification ne peut légitimer "la destruction de Gaza qui se dévoile devant les yeux du monde".
Il a mis l'accent sur les conditions tragiques, y compris "la famine des populations, la mort de dizaines de milliers de civils, et la fragmentation des terres palestiniennes occupées".
Le secrétaire général a insisté sur le fait que "la destruction totale" de Gaza est intolérable et doit cesser, et que "les mesures unilatérales qui compromettraient à jamais la solution à deux États sont inacceptables et doivent cesser".
Guterres a également mentionné le soutien de la Knesset à l'annexion de la Cisjordanie occupée, affirmant clairement que "l'annexion rampante de la Cisjordanie occupée est illégale et doit cesser".
La conférence, qui se poursuivra jusqu'au 30 juillet de cette année, voit la participation d'un grand nombre d'États membres de l'ONU, d'organisations internationales et régionales, d'organes des Nations Unies spécialisés et d'organisations de la société civile, tandis que l'État de Palestine est représenté par le Premier ministre Mohammed Mustafa.
La conférence se tient dans le contexte des difficultés que traverse le peuple palestinien en raison de l'occupation israélienne illégale et de ses violations graves, et vise à mettre en œuvre les résolutions des Nations Unies et à réaliser la solution à deux États, devenant ainsi un tournant important pour résoudre la question palestinienne.
Elle répond également à la résolution de l'Assemblée générale des Nations Unies et à l'avis de la Cour internationale de Justice qui a confirmé l'illégalité de l'occupation israélienne et sa nécessité d'y mettre fin immédiatement, et son objectif ne se limite pas à initier un processus politique sérieux et contraignant avec un calendrier, mais également à établir des engagements internationaux clairs pour soutenir l'État palestinien sur le plan politique et économique, aider le programme réformiste et de développement du gouvernement, et la récupération et la reconstruction de Gaza après la fin de la guerre d'extermination en cours.
La conférence est considérée comme un moment charnière, dépassant la symbolique pour des actions concrètes visant à concrétiser la solution à deux États, et à faire face aux politiques israéliennes illégales: de la guerre et de la famine à Gaza, à l'épuration ethnique en Cisjordanie, en passant par le système de colonisation et d'annexion. Elle représente également une opportunité de mobiliser le soutien pour une conférence sur la reconstruction de Gaza et une conférence de donateurs pour l'économie palestinienne, et d'obliger Israël à appliquer les accords signés, en premier lieu la libération immédiate des fonds palestiniens gelés, et la révision des accords pour libérer l'économie palestinienne des contraintes imposées, en particulier dans les zones classées (C).
Les principaux résultats de la conférence porteront sur un mouvement international collectif pour arrêter immédiatement l'agression israélienne contre Gaza : arrêter la famine et les déplacements forcés, introduire l'aide, et garantir une protection réelle pour le peuple palestinien. Cela impliquera également des engagements des États à prendre des mesures spécifiques dans un délai limité, irréversibles, commençant par une reconnaissance immédiate de l'État de Palestine, en vue d'une solution juste s'appuyant sur la solution à deux États, aboutissant à l'établissement d'un État palestinien indépendant, souverain et viable, conformément au droit international et aux résolutions des Nations Unies.
Les résultats incluront également un soutien politique et économique direct au gouvernement palestinien et à son programme réformiste, ainsi que des discussions sur les projets stratégiques de l'État tels que l'aéroport, le port et les points de passage, garantissant l'accès des Palestiniens à leurs ressources naturelles, et trouvant des solutions urgentes pour libérer les fonds de compensation gelés.
La conférence s'attachera à former une mission internationale temporaire pour stabiliser la région sous l'égide des Nations Unies et du Conseil de sécurité, avec une participation régionale, en plus de véritables mesures pour faire face à la colonisation et à l'annexion et désarmer les colons.
Sur le plan économique, la conférence examinera le soutien au développement du secteur privé palestinien, l'élimination des restrictions à la circulation et à l'accès, une intégration complète de la Palestine dans les systèmes financiers et monétaires internationaux, et le travail en faveur d'une adhésion pleine aux Nations Unies et aux institutions financières mondiales, ainsi que la création d'un mécanisme international pour suivre la mise en œuvre de ces résultats, et garantir la poursuite de l'élan international jusqu'à parvenir à une solution à deux États et à établir un État palestinien indépendant, libre et économiquement viable. Ce ne sont pas des déclarations, mais des engagements décisifs.
La Conférence des Nations Unies sur la solution à deux États n'est pas simplement une réunion éphémère ou une déclaration supplémentaire dans les archives de la politique internationale, mais un moment décisif et un parcours qui sera suivi de près, avec des comptes rendus sur ses résultats, et une insistance sur sa traduction en une réalité politique et économique qui changera la vie du peuple palestinien et établira de manière légitime l'État de Palestine.

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