Le FMI relève ses prévisions de croissance de l'économie mondiale en 2026 de 0,1 % à 3,1 %

Économie SadaNews - Le Fonds Monétaire International a relevé ses prévisions de croissance de l'économie mondiale pour l'année en cours de 0,2 point de pourcentage pour atteindre 3 %, avec une augmentation progressive à 3,1 % en 2026, grâce à une légère amélioration des perspectives économiques et à la diminution des menaces géopolitiques, en particulier sur le marché pétrolier.

Le Fonds a indiqué dans son rapport mis à jour que la réalisation d'une croissance supplémentaire resterait tributaire des résultats des négociations commerciales mondiales, notant également que l'imposition par les États-Unis de tarifs inférieurs aux attentes a contribué à alléger les pressions sur les échanges commerciaux.

Concernant l'inflation, le Fonds a prévu que le taux d'inflation aux États-Unis resterait au-dessus des niveaux cibles dans un avenir proche, bien que des prévisions indiquent que les taux d'intérêt devraient commencer à diminuer tant aux États-Unis qu'au Royaume-Uni au cours du second semestre de 2025.

En ce qui concerne la zone euro, le Fonds prévoit que les taux d'intérêt resteront stables, tandis qu'une augmentation progressive est anticipée au Japon d'ici la fin de l'année en cours.

Concernant le dossier de la dette américaine, le Fonds a estimé que l'adoption du projet de loi fiscal du président Donald Trump a contribué à accroître l'incertitude concernant la durabilité de la dette publique aux États-Unis.

Le Fonds Monétaire International a également relevé ses prévisions de croissance de l'économie américaine de 0,1 % pour atteindre 1,9 % cette année, et a accru ses prévisions de croissance pour l'économie chinoise à 4,8 % (soit une augmentation de 0,8 point de pourcentage), tandis qu'il a abaissé ses prévisions de croissance pour la Russie à 0,9 % (-0,6 point).

En ce qui concerne la région du Moyen-Orient, le Fonds a revu à la hausse ses prévisions de croissance de l'économie saoudienne cette année à 3,6 %, en hausse de 0,6 % par rapport aux estimations précédentes, soulignant que l'offre pétrolière des pays de l'OPEP+ et d'autres sources reste forte par rapport aux niveaux de demande.