Salam Marai à SadaNews : Environ 30 % des magasins de Tulkarem ont dû fermer leurs portes ou réduire leurs activités

SadaNews - Un membre de la Chambre de commerce et d'industrie de Tulkarem, Salam Marai, a déclaré à SadaNews que le gouvernorat vit des conditions économiques qui sont "les pires depuis des années", avertissant que la majorité des secteurs commerciaux ne peuvent plus résister en raison de l'absence de réponse gouvernementale aux demandes soumises par la chambre de commerce et par les commerçants depuis des mois.

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Marai a expliqué à SadaNews que Tulkarem est devenue "un environnement hostile", après que son infrastructure a été gravement endommagée, en particulier les routes principales, ce qui a poussé de nombreux entrepreneurs à transférer leurs activités vers d'autres gouvernorats plus stables.

De nombreuses promesses… et une mise en œuvre absente

Marai a confirmé que les demandes faites par les commerçants pour améliorer les conditions économiques, réformer l'infrastructure, ouvrir les points de passage et alléger leurs charges financières "n'ont presque rien donné de concret", malgré les promesses répétées.
Il a noté que les lettres et recommandations sont toujours entre les mains des parties concernées, mais "sans aucune action concrète, alors que la survie des commerçants est en jeu", comme il l'a exprimé.

Le festival "Benaamerha" a été mal exploité

Marai a abordé le festival commercial récemment organisé à Tulkarem, affirmant que la chambre de commerce l'a organisé pour faire entendre la voix du gouvernorat et montrer la capacité des secteurs locaux à produire, mais il a exprimé son mécontentement face à l'utilisation du festival, précisant : le but du festival était de mettre en lumière la réalité de Tulkarem... malheureusement, il a été utilisé pour diffuser des images idéalisées comme si la situation économique se redressait, alors que la vérité est que le gouvernorat est toujours sinistré.

Marai a révélé des chiffres préoccupants concernant l'ampleur des dommages subis par le secteur commercial, indiquant qu'environ 30 % des magasins dans le gouvernorat ont fermé ou réduit leurs activités, tandis que les autres commerçants font face à de grandes difficultés pour poursuivre leur activité.