Rapport de l'ONU : Un écart énorme dans le financement de l'adaptation aux risques climatiques
SadaNews - Un rapport de l'ONU indique que le monde aura besoin de dépenser environ 310 milliards de dollars par an d'ici 2035 pour s'adapter à l'élévation des niveaux marins, aux inondations, à l'intensification des vagues de chaleur et à d'autres phénomènes résultant du changement climatique.
Le rapport "Écart de l'adaptation 2025 : épuisement des ressources" publié par le Programme des Nations Unies pour l'environnement souligne qu'avec l'augmentation des températures mondiales et l'aggravation des effets du changement climatique, l'écart de financement de l'adaptation dans les pays en développement met en danger des vies, des moyens de subsistance et même des économies entières.
Selon le rapport, les flux de financement de l'adaptation internationale publique vers les pays en développement ont atteint 26 milliards de dollars en 2023, en baisse par rapport à 28 milliards de dollars l'année précédente, ce qui "augmente déjà plus de 12 fois le financement qu'ils reçoivent actuellement pour s'adapter".
Le rapport a également noté que le Pacte de Glasgow sur le climat, visant à doubler le financement international public pour l'adaptation à environ 40 milliards de dollars d'ici 2025, ne sera pas atteint si les tendances actuelles persistent.
Il a affirmé que les précédentes conférences climatiques n'ont pas abouti à des augmentations significatives du financement alloué à l'adaptation, par rapport aux investissements orientés vers des projets de réduction des émissions comme les énergies renouvelables et les technologies propres.
Le terme "adaptation climatique" désigne l'ensemble des mesures et actions prises pour faire face au changement climatique, visant à réduire ses impacts négatifs sur les communautés, les économies et les écosystèmes.
Les scientifiques estiment que l'augmentation des températures océaniques entraîne une intensification et une répétition des ouragans, ainsi qu'une augmentation des taux de précipitations et le risque de tempêtes associées à la montée du niveau de la mer, soulignant le besoin urgent de renforcer les mesures d'adaptation.
Dans un message commentant les résultats du rapport, le Secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, a déclaré que le financement de l'adaptation ne parvient pas à suivre les effets climatiques croissants, ce qui rend les groupes les plus vulnérables au monde exposés aux impacts "d'une élévation du niveau de la mer, de tempêtes dévastatrices et de la chaleur accablante".
Guterres a ajouté : "Ce n'est pas seulement un écart de financement, mais une défaillance de la solidarité mondiale, une défaillance mesurable en termes de maisons submergées, de cultures détruites, de développement interrompu et de vies perdues".
Le Secrétaire général a souligné que la trentième conférence des Nations Unies sur le climat "COP 30", prévue à Belém au Brésil le mois prochain, doit présenter un plan d'action mondial pour garantir que les pays en développement disposent des ressources et des capacités nécessaires pour protéger leurs populations, renforcer la sécurité alimentaire et hydrique et bâtir la résilience dans tous les secteurs du développement.
Il a également insisté sur le fait que cela inclut le respect par les pays développés de leur engagement à doubler le financement de l'adaptation, et que tous les acteurs financiers avancent dans la mise en œuvre de la feuille de route de Bakou (où s'est tenue la conférence climatique 29) vers Belém, lieu de la conférence climatique "COP 30".
Guterres fait ainsi référence à la mobilisation de 1,3 trillion de dollars par an d'ici 2035, avec une part juste et stable pour l'adaptation, et en veillant à ce que le financement nouvellement alloué n'augmente pas le fardeau de la dette.
Le Secrétaire général a évoqué le rôle du secteur privé, déclarant que les bénéfices des combustibles fossiles (pétrole, gaz et charbon) devraient aider "à financer la récupération des dommages qu'ils ont causés".
Pour sa part, le Président du sommet "COP 30", André Correa do Lago, a déclaré dans une interview avec l'agence Reuters à Brasilia : "Il y a une volonté générale plus forte que jamais, de la part des gouvernements, des villes et du public, d'obtenir des ressources dédiées à l'adaptation".
Source : Agences
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