Des blessés lors des affrontements entre les haredim et la police israélienne à Jérusalem (Vidéo)
SadaNews - Des affrontements violents ont éclaté, aujourd'hui jeudi, entre les forces de la police israélienne et des groupes de haredim à Jérusalem-Est, entraînant des blessures pour 10 éléments des forces policières et l'arrestation de quatre suspects, en plus des dommages causés à des véhicules de police.
Les affrontements se sont produits aux alentours de la rue Bar-Ilan et dans des quartiers proches, où un véhicule de police a subi des dommages importants, apparaissant dans des vidéos piégé entre les foules de manifestants, tandis que la police a eu du mal à l'évacuer du lieu.
La police a rapporté que les affrontements ont impliqué des centaines de manifestants qui ont lancé des pierres, des ordures et divers objets en direction des forces présentes sur place.
Elle a ajouté que plusieurs de ses agents blessés avaient été transférés pour recevoir des soins médicaux, sans révéler en détail la nature de leurs blessures.
La police a déclaré, dans un communiqué, que les affrontements avaient éclaté à la suite de l'intervention d'un inspecteur de la municipalité d'occupation de Jérusalem, qui a émis un contravention sur place.
Elle a prétendu que l'infraction avait entraîné un "trouble à l'ordre public" et une attaque contre les forces de police, causant des blessures à plusieurs de ses membres et endommageant plusieurs véhicules de patrouille.
Dans un précédent communiqué, la police a affirmé que trois de ses agents avaient été légèrement blessés lors du lancer de pierres et d'objets vers eux.
Elle a confirmé avoir appelé de nombreux renforts de la police et des gardes-frontières et avoir utilisé des moyens pour disperser les manifestants, y compris des grenades sonores, comme en témoignent des enregistrements publiés sur les réseaux sociaux.
En revanche, des manifestants haredim ont déclaré qu'ils s'étaient rassemblés sur place après des informations concernant l'arrestation d'un jeune haredi soupçonné de faire défaut au service militaire.
Des rapports israéliens ont indiqué que les affrontements avaient éclaté après la diffusion d'une rumeur sur l'arrestation de trois jeunes haredim soupçonnés de faire défaut à la conscription.
Ces rapports ont souligné que les manifestations s'étaient rapidement transformées en affrontements généralisés avec la police.
Dans une mise à jour ultérieure, la police a annoncé qu'un bilan des affrontements faisait état de 10 agents blessés, ajoutant que les forces demeurent sur place "pour rétablir l'ordre".
Par ailleurs, le ministre de la Sécurité nationale, Itamar Ben Gvir, a condamné les manifestations, déclarant que "l'agression contre la police par des hors-la-loi est une ligne rouge".
Pour sa part, l'inspecteur général de la police, Dani Levy, a déclaré qu'il "considère avec la plus grande gravité l'agression contre les éléments de police et les inspecteurs", promettant de "tenir pour responsables" les impliqués.
En contrepartie, le chef de l'opposition, Yair Lapid, a critiqué le comportement du gouvernement, affirmant que ce qui s'était passé était un "échec sans précédent du gouvernement et une désintégration des institutions de l'État".
Lapid a ajouté : "Il n'est pas concevable que des haredim fuyant le service puissent empêcher une arrestation simplement parce qu'ils utilisent la violence".
Ces affrontements surviennent dans un contexte de tensions croissantes au sein de la société israélienne autour de la conscription des haredim.
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