Pas de calendrier de retrait, pas de plan de déplacement : nouveaux détails sur l'initiative de Trump pour mettre fin à la guerre

Traduction SadaNews : Libération de tous les otages dans les 48 heures, retrait progressif et engagement à ne pas attaquer le Qatar. Deux jours avant la rencontre cruciale entre le Premier ministre Benjamin Netanyahu et le président américain Donald Trump, CNN a publié vendredi soir des détails supplémentaires sur l'initiative américaine en 21 points pour mettre fin à la guerre. Selon le réseau américain, citant une source informée de la proposition qui a informé les représentants des pays arabes cette semaine, le plan proposé par l'administration Trump appelle à la libération de tous les otages dans les deux jours suivant l'entrée en vigueur de l'accord, en échange d'un retrait progressif des troupes de l'armée israélienne de la bande de Gaza.

Selon la source, comme traduit par SadaNews, le plan ne prévoit pas de calendrier défini pour le retrait des troupes de l'armée israélienne ; au contraire, il inclut l'engagement qu'Israël ne va pas attaquer le Qatar à nouveau ; et stipule qu'il n'y aura pas de déplacement forcé de la population de Gaza ; et déclare que le Hamas n'aura pas de rôle dans le gouvernement du secteur.

Le plan inclut également deux phases pour un gouvernement intérimaire : un organe central international, entouré d'un comité palestinien. Il n'y a pas de calendrier pour le transfert de pouvoir de l'organe intérimaire à l'Autorité palestinienne ; la proposition mentionne également le rôle de l'ONU dans la fourniture d'aide humanitaire, mais ne mentionne pas le fonds d'aide humanitaire pour Gaza - dont les activités suscitent des débats et sont vivement critiquées ; et la proposition ne contient pas d'engagement américain à soutenir un État palestinien, mais reconnaît seulement que c'est l'ambition des Palestiniens.

Selon CNN, il n'est pas clair si le Hamas a déjà été informé de la proposition, qui pourrait faire l'objet de modifications et de révisions. Il est prévu que les Qataris la transmettent à l'équipe de négociation du mouvement, qui se trouve encore à Doha. Selon une source ayant parlé au réseau, les dirigeants arabes soutiennent généralement la proposition, même s'ils ne la jugent pas idéale. Ils affirment vouloir voir la fin des combats dès que possible.

Trump a exprimé aujourd'hui son optimisme quant à la fin de la guerre, déclarant que nous sommes "très proches" d'un accord. Bien que ce soit quelque chose qu'il ait déjà déclaré plusieurs fois. Trump a dit aux journalistes ce soir avant de quitter la Maison Blanche pour se rendre à New York : "Il semble que nous avons un accord concernant Gaza. Je pense que c'est un accord qui ramènera les otages, et mettra fin à la guerre".

Des rapports médiatiques ont indiqué mercredi qu'un plan américain pour la bande de Gaza devait être publié cette semaine - et plus tard, l'émissaire de Trump, Steve Witkoff, a confirmé que lors d'une réunion entre le président américain et les dirigeants arabes, ils ont été présentés avec une initiative en 21 points pour mettre fin à la guerre.

Lors d'une réunion avec ces dirigeants, Trump a tenté de les convaincre d'envoyer des troupes dans le secteur et de financer une initiative qui comprend des aides humanitaires non conditionnelles, à condition que le Hamas ne participe pas à l'administration de Gaza. Pour les convaincre, il aurait promis qu'il ne permettrait pas à Netanyahu d'annexer la Cisjordanie et de construire des colonies dans le secteur.

Witkoff a déclaré cette semaine qu'il est "optimiste, voire certain, de progresser à Gaza dans les jours à venir". Concernant la réunion avec les dirigeants, il a déclaré : "Nous avons présenté ce que nous appelons la 'proposition Trump - 21 points pour la paix au Moyen-Orient et à Gaza'. Elle aborde les préoccupations des Israéliens ainsi que celles des voisins de la région".

La réunion entre Netanyahu et Trump la semaine prochaine clarifiera si le président tentera d'imposer un accord progressif à Netanyahu. Une source diplomatique a déclaré que "le plan de Trump assure qu'il n'y aura pas d'occupation de la bande de Gaza. La remise des otages et la fin du rôle du Hamas sont les éléments les plus importants du plan. Trump a confirmé que la guerre à Gaza s'arrêtera dans quelques jours".

Les Américains sont en mouvement, c'est le moment de l'argent.

Entre-temps, il est prévu que Netanyahu rencontre le ministre des Affaires étrangères émirati Abdullah bin Zayed. C'est une rencontre extrêmement importante, car elle concerne en réalité le "lendemain" à Gaza, puisqu'il est supposé que les Émirats envoient une force militaire dans la région travaillant dans le cadre d'une mécanisme de contrôle temporaire à Gaza aux côtés d'autres armées arabes. Ron Dermer, ministre des affaires stratégiques et proche de Netanyahu, a visité les Émirats il y a quelques mois et a discuté de la question avec eux.

Dans les coulisses, les Américains ferment tous les aspects du plan en 21 points. Une source israélienne a déclaré qu'il "y a une forte poussée américaine, car pour eux, c'est le moment de l'argent. Ils sont mobilisés de toutes leurs forces pour mettre fin à la guerre et ramener les otages". Une autre source israélienne a indiqué que nous "traversons un moment décisif, mais tout est si fragile, il y a de nombreux facteurs imprévisibles dans le processus, ce qui rend difficile d'en garantir le succès".

La déclaration de Trump aujourd'hui selon laquelle nous sommes sur le point d'arriver à un accord reflète leur position, et a également été faite sur la base des discussions de Witkoff et Jared Kushner avec Netanyahu hier. En effet, comme mentionné, il n'y a plus aucun accord de la part du Hamas, et il n'est absolument pas certain que le mouvement approuve après la tentative d'assassinat de ses hauts responsables à Doha.

Le plan américain parle d'un cessez-le-feu qui entrerait en vigueur pendant 72 heures, durant lequel les otages seraient libérés. Les Américains, selon SadaNews, insistent pour la libération de tous les otages, mais une étape progressive pourrait encore être envisagée. Comme mentionné, l'armée israélienne serait appelée à se retirer par étapes, jusqu'à ce qu'un cessez-le-feu permanent soit atteint, et à établir un mécanisme de surveillance civile avec la participation de plusieurs parties arabes. À un stade plus avancé, l'Autorité palestinienne interviendrait, condition que l'Israël doit accepter.

En même temps, des discussions ont lieu avec les Américains sur la création d'un fonds d'investissement soutenu par l'Arabie Saoudite pour la reconstruction de Gaza. Des sources informées indiquent que les Américains "ne sont pas d'accord". Selon ces sources, ils sont déterminés à mettre fin à la guerre et compliquent les choses pour Netanyahu. Parmi les points les plus importants du plan, il y a l'accord du Hamas à se désarmer et à ne pas participer à l'administration du secteur. Parmi ses clauses, il y a la possibilité d'exil, et un engagement israélien à ne pas toucher aux hauts dirigeants du Hamas. La question de l'exil n'est pas la première fois qu'elle est soulevée, mais après la tentative d'assassinat, Israël se voit maintenant demander un engagement de non-ingérence.