La conseillère juridique du gouvernement israélien : Une commission d'enquête officielle sur les événements du 7 octobre est le mécanisme légal
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La conseillère juridique du gouvernement israélien : Une commission d'enquête officielle sur les événements du 7 octobre est le mécanisme légal

SadaNews - La conseillère juridique du gouvernement israélien, Gali Baharav Miara, a envoyé aujourd'hui dimanche un message aux ministres, affirmant qu'une commission d'enquête officielle est le mécanisme par lequel les événements du 7 octobre devraient être examinés.

Baharav Miara a écrit dans le message, avant que le gouvernement n'examine la question de l'enquête sur les échecs israéliens ayant conduit à l'attaque du 7 octobre, que "la commission d'enquête officielle est le mécanisme légal approprié pour enquêter sur les événements du 7 octobre et la guerre des 'épées de fer' (la guerre à Gaza). Le fait de s'abstenir de prendre une décision qui affecte une enquête future et la possibilité d'atteindre la vérité."

Le gouvernement israélien a décidé, en mai dernier, de différer la formation d'une commission d'enquête, bien que Baharav Miara avait demandé que la décision soit prise le plus rapidement possible. Le cabinet politique-sécuritaire a alors décidé d'élargir la guerre à Gaza, considérant que "le moment n'est pas propice à une enquête".

Malgré les appels à former une commission d'enquête officielle, le gouvernement cherche à empêcher la création d'une telle commission, et a plutôt annoncé qu'une commission d'enquête sur les événements du 7 octobre serait constituée d'une manière illégale, stipulant que le président de la Cour suprême devrait nommer le président de la commission d'enquête, alors qu'il serait élu avec le soutien d'au moins 80 membres de la Knesset.

Selon le plan du gouvernement, c'est ce dernier qui décidera des pouvoirs qui seront accordés à la commission d'enquête, ainsi que du cadre temporel, de sorte qu'il s'étende sur de nombreuses années avant les événements du 7 octobre, sous prétexte qu'il faut remonter aux échecs historiques ayant conduit aux événements du 7 octobre, ce qui profiterait au Premier ministre, Benjamin Netanyahu, car l'enquête serait historique et sa responsabilité sur les événements proches du 7 octobre serait réduite.