Calme des prix du pétrole en attendant l'échéance de Trump sur l'Ukraine

Économie Sada - La hausse des prix du pétrole s'est calmée lors des échanges en Asie, ce mercredi, après avoir augmenté de plus de 3 % lors de la session précédente, alors que les investisseurs attendent les développements concernant l'échéance stricte fixée par le président américain Donald Trump à la Russie pour mettre fin à la guerre en Ukraine.

Les contrats à terme les plus actifs sur le brut Brent ont augmenté de 8 cents, soit 0,12 %, pour atteindre 71,81 dollars le baril à 04h19 GMT, tandis que le brut West Texas Intermediate américains a également gagné 8 cents ou 0,12 % pour atteindre 69,29 dollars le baril.

Le contrat de brut Brent pour livraison en septembre, dont l'échéance est aujourd'hui, a augmenté d'environ 18 cents pour atteindre 72,69 dollars le baril.

Les deux contrats avaient clôturé la session de mardi à leur niveau le plus élevé depuis le 20 juin.

Le président américain Donald Trump a déclaré, hier mardi, qu'il commencerait à imposer des mesures à la Russie, y compris des droits de douane secondaires de 100 % sur ses partenaires commerciaux, si aucun progrès n'était réalisé pour mettre fin à la guerre dans les 10 à 12 jours, dépassant ainsi l'échéance précédente de 50 jours.

Vandana Hari, fondatrice de "Vanda Insights", spécialisée dans l'analyse des marchés pétroliers, a déclaré que "la prime de risque d'approvisionnement, qui a varié entre 4 et 5 dollars le baril ces derniers jours, devrait persister à moins que le président russe Vladimir Poutine ne fasse un geste conciliant".

Les États-Unis ont averti la Chine, le plus grand acheteur de pétrole russe, qu'elle pourrait faire face à de lourds droits de douane si elle poursuivait ses achats, selon les déclarations du secrétaire au Trésor américain, Scott Pelley, lors d'une conférence de presse à Stockholm, où son pays engage des discussions commerciales avec l'Union européenne.

Dans une note analytique, les analystes de "J.P. Morgan" ont noté que même si la conformité de la Chine aux sanctions américaines est exclue, l'Inde a suggéré la possibilité de s'y conformer, ce qui pourrait mettre en danger environ 2,3 millions de barils par jour des exportations de pétrole russe.