Rapport : L'Égypte, le Qatar et la Turquie ont appelé les États-Unis à empêcher les frappes israéliennes sur Gaza

Traduction SadaNews - Un source bien informée a déclaré au Jerusalem Post lundi que des responsables de haut niveau de l'Égypte, du Qatar et de la Turquie ont contacté des responsables américains de haut niveau, leur demandant d'empêcher Israël de porter des frappes ou de lancer une attaque sur la bande de Gaza.

Selon la traduction de SadaNews, l'appel comprenait une demande d'interdiction des frappes israéliennes à l'intérieur de la ligne jaune et à d'autres endroits.

Cette demande a également été formulée lors d'une réunion tenue ce week-end entre l'émissaire du président américain Donald Trump, Steve Witkoff, le ministre des affaires étrangères égyptien, Badr Abdel Ati, le ministre des affaires étrangères turc, Hakan Fidan, et le premier ministre et ministre des affaires étrangères qatari, Sheikh Mohammed bin Abdul Rahman Al Thani.

Lors des discussions de ce week-end, des hauts responsables des trois pays qui ont facilité la question ont suggéré d'aboutir à un accord avec le Hamas, dans lequel le mouvement démilitariserait ses armes "lourdes" - définies comme des armes offensives - ne conservant que des armes légères.

Une source proche des discussions a déclaré : "Le message de ces responsables était : vous ne voulez pas reprendre la guerre. Vous ne croyez pas non plus qu'une force multinationale désarmerait le Hamas, c'est donc la proposition qui pourrait fonctionner en ce moment".
Cette proposition a été répétée à plusieurs reprises au cours des derniers mois, y compris lors des discussions entre les médiateurs et les hauts responsables du Hamas, et est maintenant présentée officiellement à l'administration Trump.
Les responsables israéliens ont répété à plusieurs reprises ces dernières semaines qu'Israël ne consentirait à la réhabilitation de la bande de Gaza qu'après le retour des restes du dernier otage, Ron Givli, et le désarmement total du Hamas. Cependant, les pays intermédiaires estiment que les deux processus doivent se faire simultanément.
Un diplomate régional a déclaré au Post : "Si vous voulez que le Hamas accepte de se débarrasser d'une partie de ses armes, vous devez leur offrir quelque chose en retour - cela pourrait prendre la forme de la reconstruction de Gaza".

Les États-Unis travaillent avec le Qatar, la Turquie et l'Égypte à la création d'un conseil de paix à Gaza prochainement.

Par ailleurs, les discussions se poursuivent sur la création de divers organes pour gérer la bande de Gaza. Trump a annoncé la formation d'un "Conseil de paix" comprenant des leaders régionaux et européens, qui sera révélé au début de l'année prochaine.

En ce qui concerne le gouvernement technocratique proposé pour gérer Gaza, une liste de noms a été soumise à Israël et elle est actuellement en cours d'examen par les agences de renseignement israéliennes.
Les responsables israéliens ont clarifié qu'ils n'accepteraient aucune implication de personnalités affiliées à l'Autorité palestinienne ou au Hamas dans ce gouvernement.

Une source bien informée a déclaré au Washington Post : "La prochaine étape majeure concernant Gaza est la réunion entre Trump et le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu la semaine prochaine".

Elle a ajouté : "Il y a de l'espoir que cela accélère l'approbation de la liste d'approbations établie par le gouvernement technocratique. Tout est maintenant entre les mains des agences (Shabak) et du Mossad, et nous attendons maintenant seulement l'approbation finale".