
Parmi eux, Bachar al-Assad : la France exige de localiser environ 20 personnalités de l'ancien régime syrien
SadaNews - Le parquet français antiterroriste a demandé de localiser environ vingt personnalités de l'ancien régime syrien, dont l'ancien président Bachar al-Assad.
Cette demande intervient dans le cadre des enquêtes en cours sur des crimes contre l'humanité liés à la mort de journalistes à Homs, dans l'ouest de la Syrie, en 2012, selon ce qu'a rapporté l'agence de presse française, citant une source judiciaire.
Le parquet antiterroriste national soupçonne l'existence d'un "plan commun" pour bombarder le Centre de presse dans le quartier de Baba Amr, indiquant que cette attaque a été précédée, la veille, par des "réunions impliquant tous les responsables des forces militaires et de sécurité à Homs".
Dans une note judiciaire complémentaire datée du 7 juillet, dont a pris connaissance l'agence de presse française, le parquet a demandé aux juges d'instruction en charge du dossier de localiser près de vingt personnes, dont des proches d'Assad.
Parmi les personnes soupçonnées figurent : Maher al-Assad, le frère du président et commandant de la quatrième division blindée à l'époque, Ali Mamlouk, directeur des services de renseignement syriens à cette période, Ali Ayoub, président de la commission de sécurité et militaire à Homs en février 2012, et Rafiq Chahadeh, responsable sécurité et militaire de la ville à l'époque.
Les avocats de la journaliste Edith Bouvier, gravement blessée lors du bombardement, ont salué cette initiative, la considérant comme une "avancée concrète dans la lutte contre l'impunité", et ont affirmé dans une déclaration à l'agence de presse française qu'"il est temps d'émettre des mandats d'arrêt", selon ce qu'a déclaré l'avocate Marie Dosse.
De son côté, l'avocate Clémence Picard, représentant la famille du journaliste Rémi Ochlik, tué pendant le bombardement, ainsi que la Fédération internationale des droits de l'homme et le Centre syrien pour les médias et la liberté d'expression, a précisé qu'elle avait demandé en mars dernier l'émission de mandats d'arrêt à l'encontre des suspects.
Le 21 février 2012, plusieurs journalistes occidentaux sont entrés dans la ville de Homs, assiégée par les forces d'Assad, et se sont installés dans une maison transformée en centre de presse dans le quartier de Baba Amr, l'ancien bastion de l'armée libre syrienne.
Dans les premières heures du matin, les journalistes ont été réveillés par le bruit d'explosions et ont constaté que le quartier était bombardé par les forces du régime. Le bombardement a coûté la vie à la journaliste américaine Marie Colvin (56 ans) et au photographe français Rémi Ochlik (28 ans) en raison de blessures causées par un obus de mortier.
À Paris, les autorités judiciaires ont ouvert une enquête en mars 2012 sur des meurtres et des tentatives de meurtre de victimes françaises. En octobre 2014, l'enquête a été élargie pour inclure des crimes de guerre, puis en décembre 2024 pour inclure des crimes contre l'humanité, dans un développement sans précédent concernant des victimes parmi les journalistes.
Source : lorientlejour

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