Axios : Formation d'un comité technocratique pour gouverner Gaza dans les dernières étapes

SadaNews - Le site "Axios" a rapporté que le président américain Donald Trump prévoit d'annoncer le transfert du processus de paix à Gaza vers sa deuxième étape et de dévoiler la structure du nouveau gouvernement dans la bande de Gaza avant le 25 décembre en cours.

Le site a communiqué hier soir, jeudi, que deux responsables américains ont déclaré que "la formation de la force internationale et de la nouvelle structure de gouvernance à Gaza est dans ses dernières étapes", exprimant leur espoir de la dévoiler "dans deux à trois semaines".

Un source occidentale impliquée directement dans le processus a déclaré à "Axios" que "les choses avancent, et l'objectif est de l'annoncer avant les vacances de Noël".

Selon les sources, il est prévu que le président américain tienne une réunion avec le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu avant la fin de décembre pour discuter de ces étapes.

La deuxième étape de l'accord comprend un retrait israélien supplémentaire de certaines parties de Gaza, le déploiement de "forces de stabilité internationales" dans la région, et le début du fonctionnement de la nouvelle structure de gouvernance qui inclut un "Conseil de paix" dirigé par Trump. Le Conseil de sécurité de l'ONU a approuvé le mois dernier à la fois la force de stabilité internationale et le "Conseil de paix".

Les rapports indiquent que l'élément clé de la première étape du plan - consistant en la libération par le mouvement "Hamas" de tous les otages et le retour des restes des soldats israéliens tués - est "proche d'être complet", bien qu'un des restes d'un soldat soit toujours manquant. Une mission israélienne a rencontré jeudi des intermédiaires qataris et égyptiens pour discuter des moyens de récupérer ce reste, selon "Axios".

Selon les responsables américains, le "Conseil de paix" qui comprendra "environ dix dirigeants des pays occidentaux et arabes" dirigé par Trump sera à la tête de la nouvelle structure de gouvernance à Gaza, avec en dessous un conseil exécutif international comprenant l'ancien Premier ministre britannique Tony Blair et les conseillers de Trump, Jared Kushner et Stephen Witkoff, ainsi que de hauts responsables des pays représentés au sein du "Conseil de paix".

Un "gouvernement palestinien" de transition composé de 12 à 15 personnalités palestiniennes technocrates, ayant de l'expérience dans la gestion et le secteur économique, sera formé sous la supervision de ce conseil exécutif, à condition qu'aucune d'elles n'ait de liens avec "Hamas", "Fatah" ou d'autres factions palestiniennes. Les sources signalent que Washington est dans la "dernière phase" des consultations avec Israël, l'Autorité palestinienne et des pays de la région concernant la formation de ce gouvernement.

"Axios" a rapporté qu'une source informée sur le processus de sélection a indiqué que la sélection initiale incluait 25 noms, dont environ la moitié a été exclue, ajoutant que "certains candidats vivent actuellement à Gaza, tandis que d'autres y ont déjà vécu et reviendront servir dans le nouveau gouvernement".

Parallèlement, le site a indiqué que des pays comme l'Indonésie, l'Azerbaïdjan, l'Égypte et la Turquie ont exprimé leur volonté, en principe, d'envoyer des troupes pour participer aux "forces de stabilité internationales" à Gaza, tandis que des représentants des États-Unis, du Qatar et de la Turquie dialoguent avec "Hamas" sur le désarmement et la réduction du contrôle du mouvement sur la région. Selon la proposition, "Hamas" commencera d'abord à se débarrasser des armes lourdes, puis à se débarrasser des armes légères.

La force internationale envisagée doit être déployée dans la partie de Gaza actuellement sous contrôle de l'armée israélienne. Les deux responsables américains ont déclaré que cela permettra un retrait israélien supplémentaire de ces zones.

La source occidentale a noté que l'Égypte et le Qatar sont "optimistes quant à la possibilité d'un accord, tandis que Netanyahu affiche une position plus sceptique", mais qu'il est "engagé à donner une chance à l'opération de réussir", selon ses propos.

La source a ajouté : "L'équation sera la suivante : le départ de l'armée israélienne de Gaza en échange du départ de Hamas du pouvoir".

La source occidentale a conclu en disant : "La question la plus importante est : Hamas acceptera-t-il de désarmer et de permettre au nouveau gouvernement d'assumer le pouvoir? Il ne peut pas être au pouvoir directement ou indirectement par les armes", ajoutant que ce qu'il a décrit comme "le moment de vérité viendra dans les semaines à venir".