55% de commission pour le "cash".. La crise de liquidité étrangle les citoyens de Gaza

Suivi économique Sada - Les habitants de la bande de Gaza font face à une crise financière écrasante en raison d'une augmentation sans précédent des taux de commissions sur le retrait d'espèces (cash) par ce que l'on appelle les "marchands de liquidités", où les commissions enregistrées aujourd'hui varient entre 53% et 55%, créant une pression énorme sur le pouvoir d'achat des citoyens et soulevant des questions sérieuses sur l'absence de régulation.

Selon le correspondant économique de Sada à Gaza, cette situation signifie qu'une personne souhaitant échanger 100 dollars ne reçoit que 160 shekels, subissant une perte équivalente à plus de la moitié de la valeur du montant.

En l'absence de services bancaires efficaces dans la bande de Gaza, les citoyens sont contraints de recourir aux "marchands de liquidités" pour convertir leur argent via des applications de banque mobile. Ces opérations se font en transférant un montant d'un compte bancaire vers le compte du commerçant, en échange de recevoir un montant liquide immédiat. Cependant, cette opération entraîne des pertes considérables, les commerçants imposant des commissions très élevées, atteignant plus de la moitié de la valeur du montant transféré, aggravant ainsi la crise économique que subissent les habitants et approfondissant leur sentiment d'impuissance face à l'absence d'alternatives bancaires.

Cette situation survient alors que les prix flambent, le prix d'un kilo de tomates, l'un des aliments de base, atteignant 130 shekels.

Cette inflation des commissions est considéré comme un signe évident d'une exploitation systématique du besoin des citoyens en espèces.

De plus, les prix des produits de première nécessité augmentent à un rythme qui ne correspond pas aux revenus disponibles, menaçant la sécurité alimentaire de nombreux foyers, et ce que vit actuellement la bande de Gaza est une famine qui a coûté la vie à des centaines de personnes.

Un certain nombre d'habitants de la bande de Gaza expriment leurs sentiments d'impuissance et de frustration, confirmant qu'ils se sentent exploités au plus haut point face à cette dévaluation continue de leur argent.