Après sa première baisse hebdomadaire ce mois-ci.. stabilité des prix du pétrole

SadaNews - Les prix du pétrole se stabilisent sans changements notables après leur première baisse hebdomadaire ce mois-ci, tandis que les marchés se concentrent sur les avancées des négociations commerciales américaines, y compris avec l’Union européenne, et les efforts du bloc pour limiter les exportations d’énergie russes.

Le brut "Brent" s’est maintenu près de 69 dollars le baril après avoir chuté de 1,5 % la semaine dernière, tandis que le brut "West Texas" restait au-dessus du seuil de 67 dollars.

Les envoyés de l’UE sont attendus pour se réunir dès cette semaine afin d’élaborer un plan pour faire face à un scénario de "non-accord" avec le président américain Donald Trump, dont la position de négociation sur les droits de douane est perçue comme étant devenue plus stricte avant la date limite du 1er août.

À la fin de la semaine dernière, le bloc européen composé de 27 pays a approuvé une réduction du plafond des prix du pétrole russe dans le cadre d’un nouvel ensemble de sanctions contre Moscou.

Les mesures comprennent des restrictions sur les carburants issus du pétrole russe, des restrictions supplémentaires sur le secteur bancaire, ainsi qu’un embargo sur une grande raffinerie de pétrole en Inde. Le Royaume-Uni a rejoint les efforts de l’Union européenne.

Robert Rennie, responsable de la recherche sur les matières premières et le carbone chez "Westpac Bank", a déclaré : "Le fait que les États-Unis n’aient pas encore soutenu le nouveau plafond de prix établi par l’Union européenne rendra difficile son application."

Cependant, il a ajouté que "l'interdiction par l’UE vendredi des importations de produits pétroliers dérivés du brut russe augmentera la rareté des approvisionnements en Occident."

Les prix sous la pression de la guerre commerciale de Trump

Depuis début mai, les prix du pétrole sont en augmentation, mais le brut "Brent" reste en baisse d’environ 7 % depuis le début de l’année, en raison de l’escalade de la guerre commerciale de Trump et de l’assouplissement par l’"OPEP+" des restrictions sur les approvisionnements.

Les prix ont connu de fortes fluctuations en raison de l’évolution de la situation au Moyen-Orient, ainsi que des sanctions imposées à des producteurs comme la Russie et l’Iran.

En Europe, l’écart de prix entre le diesel et le brut de pétrole, qui est un indicateur de la rentabilité de la production de carburant, a atteint son plus haut niveau depuis mars 2024, tandis que l'écart temporel entre les deux contrats à terme les plus proches pour le diesel a augmenté vendredi, renforçant la structure de marché haussière connue sous le nom de "backwardation".