
Tulkarm témoin : Israël criminalise les Palestiniens en groupe et reproduit l'apartheid et le nazisme
La ville de Tulkarm n’était ces derniers jours qu’un nouvel arrêt dans le مسلسل de punition collective pratiqué par l’occupation. Après l'opération qui y a eu lieu, la ville s'est transformée en prison à ciel ouvert : des arrestations aléatoires ont touché les passants et les commerçants sans accusation, des routes fermées, des barrages dispersés, et des perquisitions massives qui ne visaient pas seulement les "recherchés", mais tous ceux que les soldats pouvaient croiser dans la rue. Le tableau était clair : tout le monde est suspect et tout le monde paie le prix.
Ce qui s'est passé à Tulkarm n'était pas un événement isolé, mais un reflet d'une politique israélienne établie depuis le début de l'occupation. La règle est simple : si un individu effectue un acte de résistance, sa famille, son quartier et toute sa ville subissent la punition. La maison du résistant est détruite, l'infrastructure est ruinée, la ville est fermée, et les gens sont assiégés.
Gaza est un autre exemple plus sévère de cette politique. Après le 7 octobre, toute sa population, ses écoles et ses hôpitaux sont devenus une cible légitime pour les bombardements, comme si leur existence même était un crime. En Cisjordanie, de Tulkarm à Jénine et à Naplouse, le tableau se répète : arrestations massives, fermeture totale et restrictions sévères sur la circulation. Le mot "sécurité" s'est transformé en prétexte flou pour punir tout un peuple.
Ces pratiques ne peuvent être séparées du discours même de la direction israélienne, quand les Palestiniens sont qualifiés de "bêtes humaines" et lorsque des chefs militaires déclarent qu'un hôpital ou une école est une cible légitime si un résistant s'y réfugie. Nous comprenons alors que la question n'est pas "la sécurité", mais une idéologie qui cherche à diaboliser les Palestiniens et à les dépouiller de leur humanité. Même le journaliste qui lève sa caméra pour témoigner de ce qui se passe devient une cible à abattre, comme si dénoncer le crime était un crime supplémentaire.
Depuis les années 1950, la destruction des maisons des résistants est une politique établie et aujourd'hui, s'y ajoute le siège de Gaza et la coupure d'eau et d'électricité pour plus de deux millions de personnes dans une tentative ouverte de les affamer et de les soumettre. Ces pratiques révèlent une logique d'une extrême cruauté : punir tout le groupe pour briser la volonté de l'individu.
Mais le résultat est toujours inverse. La punition collective n'éteint pas la résistance, mais approfondit le sentiment d'injustice, ensemence la colère et le désespoir, et pousse les gens à s'accrocher davantage à leur droit à la liberté. L'expérience récente de Tulkarm en est un exemple vivant : les arrestations massives et, avant cela, la destruction et le déplacement du camp de Tulkarm n'ont pas éteint l'esprit de la ville, mais ont renforcé la conviction de ses habitants qu'ils sont tous ciblés simplement parce qu'ils sont Palestiniens.
Et malgré les tentatives de l'occupation d'emballer ces politiques sous le slogan de "défense légitime", le monde commence à voir la réalité avec clarté. Le récent vote de l'Assemblée générale des Nations Unies en faveur de la Palestine à une large majorité a été un signe que le discours de "sécurité" n’est plus convaincant et que l'occupation doit prendre fin, et que la politique de punition collective est devenue un fardeau moral et politique pour Israël et pour ceux qui le soutiennent.
Ces politiques appellent à des comparaisons avec les systèmes les plus répressifs de l'histoire moderne. Le nazisme considérait les Juifs comme un "peuple condamné" et les a ciblés simplement à cause de leur identité. Le tableau se répète aujourd'hui en Palestine : tout un peuple est traité comme un suspect et l'identité nationale se transforme en crime.
Quant au régime d'apartheid en Afrique du Sud, il s'est appuyé sur des murs, des lois racistes et la ségrégation spatiale pour soumettre la majorité noire. La situation en Palestine aujourd'hui est très similaire : un mur de séparation raciste, des colonies qui s'étendent, des lois discriminatoires, et le déni aux Palestiniens des droits les plus élémentaires à la circulation et à une vie digne. Il n'est pas fortuit que des organisations internationales telles qu'Amnesty et Human Rights Watch aient qualifié Israël d'État d'apartheid.
Ce qui s'est passé à Tulkarm et ce qui se passe à Gaza et en Cisjordanie confirment que la punition collective n'est pas un moyen de protéger la sécurité de qui que ce soit, mais un instrument de soumission d'un peuple entier et une tentative de briser sa volonté. Mais l'histoire dit autre chose : chaque maison détruite, chaque ville assiégée, chaque voix réduite au silence ne génère qu'une résistance plus forte et une détermination plus grande pour la liberté.
Les peuples qui subissent des châtiments collectifs ne sont pas vaincus, mais s'unissent, et leurs souffrances se transforment en combustible pour la liberté. Et Tulkarm aujourd'hui n'est qu'un nouveau témoin de cette vérité.

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