L'occupation continue de fermer la ville de Zawiya à l'ouest de Salfit pour le sixième jour

SadaNews - Les forces d'occupation israéliennes continuent, pour le sixième jour consécutif, de fermer l'entrée de la ville de Zawiya à l'ouest de Salfit avec des barrages en terre.

Le président de la municipalité de Zawiya, Amir Rafiq Shaqir, a déclaré à l'agence officielle que les forces d'occupation poursuivent la fermeture de l'entrée de la ville avec des barrages en terre, ce qui a entraîné un quasi-paralysie du mouvement des citoyens et les prive d'accéder à leur travail et à leurs services essentiels.

Shaqir a ajouté que cette fermeture s'accompagne d'irruptions nocturnes répétées à l'intérieur de la ville, comprenant des descentes dans les maisons des citoyens et des enquêtes sur le terrain, au milieu d'une présence intense des forces d'occupation autour de la ville.

Il a souligné que la fermeture continue aggrave les conditions humanitaires à l'intérieur de la ville, en particulier pour les patients sous dialyse et les personnes atteintes de maladies chroniques, qui rencontrent de grandes difficultés pour se déplacer et atteindre les hôpitaux pour recevoir des soins.

Il a expliqué que cette situation nécessite une coordination avec la Croix-Rouge et le Croissant-Rouge, mais que les forces d'occupation continuent de freiner le mouvement, empêchant les habitants d'obtenir les besoins médicaux les plus élémentaires et des médicaments.

Il a signalé qu'il y a des difficultés à introduire des marchandises, des produits alimentaires et du carburant dans la ville en raison de la fermeture continue, ce qui aggravent les charges économiques pour les habitants et les commerçants à la fois.

Shaqir a affirmé que la municipalité suit avec les autorités compétentes tous les développements, avertissant des graves conséquences humaines et économiques si la fermeture se poursuit, appelant les organisations des droits de l'homme et les institutions internationales à intervenir de toute urgence pour mettre fin à cette mesure arbitraire qui affecte la vie de plus de 20 000 citoyens de la région.