Déclaration finale de la quatrième conférence conjointe entre le ministère public et la police palestinienne
SadaNews - Le ministère public et la police palestinienne ont conclu les travaux de la quatrième conférence conjointe qui s'est tenue dans la ville de Ramallah, en présence du procureur général, le conseiller Akram Al-Khatib, du directeur général de la police, le général Alaa Al-Saqa, et de la cheffe de la mission de l'Union européenne, Karen Lemdal.
La conférence a discuté objectivement et professionnellement de la réalité des crimes émergents, des défis des enquêtes transfrontalières, du rôle des médias dans la sensibilisation de la société et la préservation de la confidentialité des enquêtes, en plus de discuter d'un projet de manuel des procédures unifiées au stade de la collecte des preuves dans les affaires de drogue comme une étape vers l'unification du parcours procédural au niveau national. L'accent a également été mis sur le renforcement des mécanismes de surveillance des centres de réhabilitation et de détention, ainsi que sur le développement des laboratoires criminels et de la police judiciaire pour suivre l'évolution rapide des modes de criminalité et des méthodes de travail des forces de l'ordre.
Les principales conclusions et recommandations des discussions se présentent comme suit :
Premièrement : Renforcement de la coopération internationale et lutte contre les crimes électroniques et transfrontaliers par :
1. Élaboration d'une stratégie nationale globale pour faire face aux crimes électroniques, financiers et aux crimes transfrontaliers, ainsi que la détermination des points de compétence et la répartition des rôles entre les agences concernées.
2. Activation des canaux de coopération internationale officiels et non officiels, et exploitation du rôle d'Interpol et des réseaux internationaux dans le suivi des criminels et la récupération des actifs, tels que : « MENA ARIN, Globe Network, Egmont Group, EMJ NET », étant donné l'efficacité de ces réseaux dans l'échange d'informations, soit automatiquement soit sur demande par le biais de l'entité représentant l'État de Palestine.
3. Élaboration d'un manuel procédural unifié pour la préservation des preuves numériques et la saisie des appareils, garantissant la légalité de la procédure et les droits numériques des citoyens.
4. Inclusion de matières spécialisées dans la coopération internationale et les enquêtes transfrontalières dans les programmes de l'institut judiciaire palestinien et des unités de formation policière.
5. Étude de l'harmonisation de la législation nationale avec les accords internationaux pertinents avant toute modification de la loi sur les crimes électroniques.
Deuxièmement : Renforcer le rôle des médias dans la sensibilisation de la société et la préservation de la confidentialité des enquêtes par :
1. Élaboration d'un protocole national unifié pour la publication dans les affaires criminelles qui préserve la confidentialité des enquêtes et les droits des parties, et renforce la confiance des citoyens dans l'institution judiciaire.
2. Mise en place de mécanismes de responsabilité pour suivre les sources de fuite d'informations dans des affaires sensibles.
3. Lancement de campagnes de sensibilisation nationales sur l'information conforme et la responsabilité légale en matière de publication et de diffusion.
Troisièmement : Situation de la surveillance et de l'inspection des centres de réhabilitation et de détention :
1. Révision de la politique criminelle sur la législation pénale concernant les alternatives à l'incarcération et la consolidation du concept de justice réparatrice, ainsi qu'une étude de la possibilité d'émettre un pardon général pour les crimes mineurs accumulés et pour les affaires qui datent de longtemps.
2. Création d'un organe de coordination spécialisé entre le ministère public, la police et le Conseil supérieur de la magistrature concernant la mise en œuvre des recommandations des comités internationaux liées aux obligations de l'État de Palestine en vertu des accords internationaux relatifs aux droits de l'homme.
Quatrièmement : Projet de manuel des procédures unifiées pour la collecte de preuves dans les affaires de drogue :
1. Inclusion dans le manuel des procédures unifiées de toutes les directives nécessaires pour effectuer des enquêtes et des investigations financières parallèles dans les crimes de trafic de drogue, ce qui facilite :
A. La détermination du champ des réseaux criminels et/ou de l'ampleur de la criminalité.
B. La détermination et le suivi des produits du crime ou de tout autre actif susceptible d'être confisqué.
C. Le développement de preuves pouvant être utilisées dans les procédures criminelles.
2. Organisation d'un atelier élargi pour discuter du cadre théorique du manuel des procédures unifiées.
3. Réaliser des consultations écrites et orales sur le projet de manuel avant son adoption, et former des comités communs pour suivre la mise en œuvre du manuel.
4. Trouver un mécanisme légal garantissant la protection des témoins et des dénonciateurs (agent secret) à l'instar de ce qui est prévu dans la loi anti-corruption.
Cinquièmement : Rôle de la gestion des preuves et des laboratoires criminels dans l'amélioration des enquêtes criminelles :
1. La nécessité d'apporter les modifications législatives nécessaires concernant l'adoption des résultats des enquêtes sur l'ADN et d'indiquer leur force probante, en particulier dans les affaires où les méthodes de preuve ordinaires échouent à prouver les faits.
2. La nécessité de former les juges et les enquêteurs criminels avec des cours techniques spécialisés dans le domaine de la manipulation des preuves scientifiques modernes de manière professionnelle.
3. Formation d'un corps de coordination pour développer le laboratoire criminel et surveiller la qualité et la rapidité des services qui y sont fournis, composé de « police palestinienne, ministère de la justice, ministère public, conseil supérieur de la magistrature ».
4. La nécessité d'associer le médecin légiste au laboratoire criminel en raison de la présence d'experts en matière d'examen des armes à feu et des munitions ainsi que des experts en matière d'examen des poisons, ce qui faciliterait la rédaction de rapports techniques complets rapidement, avec précision et qualité.
Sixièmement : Renforcer le rôle de la police judiciaire dans l'exécution des mandats et des décisions judiciaires :
1. Création d'un corps de coordination entre les parties partenaires « ministère de l'intérieur, direction générale de la police, ministère public, et conseil supérieur de la magistrature » pour coordonner le travail et surmonter les obstacles.
2. Finaliser le processus de liaison électronique concernant les exécutions pénales et les décisions judiciaires.
Le ministère public et la police palestinienne, en annonçant cette déclaration, affirment leur engagement à transformer ces recommandations en un plan d'action conjoint à mettre en œuvre sur le terrain, et à les traduire en mesures concrètes qui renforcent l'état de droit, garantissent la protection des droits et ancrent la confiance des citoyens dans le système judiciaire national.
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