
Dans le cadre d'un grand accord sur l'intelligence artificielle, les États-Unis acceptent d'exporter des puces "Nvidia"
SadaNews - Les États-Unis ont accepté d'exporter des puces avancées d'intelligence artificielle de la société "Nvidia" vers les Émirats, d'une valeur pouvant atteindre plusieurs milliards de dollars, une première étape pour mettre en œuvre un accord bilatéral controversé qui pourrait établir un nouveau modèle de diplomatie américaine dans le domaine de l'intelligence artificielle.
Selon des sources bien informées, le ministère du Commerce américain a délivré des licences d'exportation à "Nvidia" par l'intermédiaire du Bureau de l'industrie et de la sécurité, en vertu de l'accord signé en mai dernier entre Washington et Abou Dhabi, qui constitue le pivot d'un partenariat stratégique croissant entre les deux pays.
Des investissements émirati ouvrent la voie
Un responsable américain a confirmé que l'approbation est survenue après que les Émirats ont présenté des plans concrets pour investir un montant équivalent aux États-Unis. Le responsable n'a pas révélé la valeur exacte des expéditions de puces ni le montant de l'investissement émirati.
Un porte-parole du ministère du Commerce américain a déclaré que l'administration "est entièrement engagée dans un partenariat transformateur en matière d'intelligence artificielle entre les États-Unis et les Émirats", tandis que les entreprises "Nvidia" et "G42" ont refusé de faire des commentaires, et aucune réponse n'a été émise du côté émirati.
Ces licences représentent le premier lot officiel de permis de vente de puces "Nvidia" aux Émirats depuis l'arrivée au pouvoir du président Donald Trump, ce qui reflète des progrès concrets dans l'application de l'accord, qui concerne un projet de mégasite de données d'une capacité de 5 gigawatts à Abou Dhabi, dont "OpenAI" sera l'un des principaux partenaires.
L'accord a suscité un débat au sein des milieux politiques à Washington, des craintes étant exprimées quant au montant massif d'investissement en dehors des États-Unis, notamment dans un pays ayant des liens économiques croissants avec la Chine.
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Un plan ambitieux de 1,4 trillion de dollars
Les détails de l'accord indiquent que les Émirats se sont engagés à injecter 1,4 trillion de dollars d'investissements aux États-Unis au cours de la prochaine décennie, sans préciser les projets ciblés pour l’instant. En retour, Washington prévoit d'approuver l'exportation de jusqu'à 500 000 puces d'intelligence artificielle par an provenant d'entreprises américaines, dont environ 20 % seront destinées à "G42", la branche émiratie notable dans le secteur de l'intelligence artificielle.
Selon les sources, les permis initiaux ne comprennent aucune expédition destinée à la société G42, qui collabore actuellement avec "OpenAI" dans un projet commun au sein de la capitale émiratie.
Il est à noter que les Émirats continuent d'avancer vigoureusement vers la domination dans le domaine de l'intelligence artificielle, grâce à des investissements massifs dans les infrastructures locales et mondiales.
Le moment de la délivrance de licenses supplémentaires pour l'exportation de puces d'intelligence artificielle de "Nvidia" vers les Émirats reste incertain, selon des sources bien informées, qui ont affirmé que cela dépend du degré d'avancement des plans d'investissement émirati parallèles. En vertu de l'accord bilatéral, les Émirats, riches en pétrole, investiront un montant équivalent à ce qu'ils reçoivent en puces, sur une base "dollar pour dollar".
Le Golfe se transforme en un centre de financement technologique
Le Golfe, en particulier les Émirats et l'Arabie saoudite, montre une appétence croissante pour l'intelligence artificielle, soutenue par une immense richesse, ce qui fait de la région l'un des marchés mondiaux les plus importants pour des entreprises technologiques géantes comme "Nvidia" et "OpenAI".
Cependant, depuis 2023, les pays du Golfe sont soumis à des restrictions américaines sur l'importation de puces d'intelligence artificielle avancées, en raison des craintes de transfert de technologie vers la Chine, qui, de son côté, fait face à des contrôles encore plus stricts sur les semi-conducteurs.
Sous la présidence de Joe Biden, les approbations de licences d'exportation ont ralenti, son administration cherchant à élaborer un cadre mondial limitant les ventes de puces avancées. Ce cadre a permis des exemptions nationales en échange d'engagements en matière de sécurité de la part des pays importateurs. Bien que quelques licences limitées aient été accordées à la fin de son mandat, l'accord actuel représente une rupture radicale.
En revanche, l'équipe du président Donald Trump cherche à élargir l'accord. L'accord sur le centre de données à Abou Dhabi est l'une des annonces majeures sortant de la tournée de Trump au Moyen-Orient en mai dernier. Selon les responsables, cette stratégie vise à attirer d'énormes investissements américains et à empêcher les entreprises chinoises, notamment "Huawei", de s'étendre sur les marchés mondiaux de l'intelligence artificielle.
Entre les craintes de la Chine et la présence de G42
La société émiratie "G42" avait formé un partenariat avec "Microsoft" pendant l'administration Biden, après s'être engagée à se dissocier de la société chinoise "Huawei". Cependant, jusqu'à présent, G42 n'a reçu aucune des nouvelles licences.
Les déclarations du responsable de l'intelligence artificielle à la Maison Blanche, David Sachs, indiquent que la plupart des puces d'intelligence artificielle aux Émirats seront "possédées et opérées par des entreprises américaines de cloud computing", une référence implicite à la mise en place de contrôles stricts sur l'utilisation des puces.
Conditions pour les opérateurs américains
Le ministre du Commerce américain, Howard Lutnik, a déclaré aux législateurs, après la tournée de Trump : "Nous permettrons à nos alliés d'acheter des puces d'intelligence artificielle, à condition qu'elles soient gérées par un opérateur de données américain agréé et que le cloud associé soit également américain".
Bien que la Chine ait cherché à pénétrer le marché émirati par des offres de "Huawei" incluant des expéditions de puces "Ascend 910B", ces tentatives n'ont pas eu de succès, selon des rapports de "Bloomberg".

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