L'Iran exécute "l'un des principaux espions d'Israël"

SadaNews - Les autorités iraniennes ont exécuté, ce lundi, "l'un des principaux espions d'Israël en Iran", selon l'agence de presse Mizan, rattachée au pouvoir judiciaire du pays.

L'agence Mizan a rapporté que le service de renseignement israélien "Mossad" avait cherché à obtenir une base de données des institutions gouvernementales et à infiltrer les centres de données iraniens, tout en essayant d'explorer les voies d'importation de matériel électronique.

L'agence a ajouté que la cour suprême, qui a accusé l'espion identifié sous le nom de "Bahman Choubi Asal", d'avoir eu des rencontres avec des responsables du Mossad, a rejeté son appel et confirmé la peine de mort pour "corruption sur terre".

Téhéran, qui mène une guerre dans l'ombre contre Israël depuis des décennies, a exécuté plusieurs individus qu'elle accuse d'avoir des liens avec le "Mossad" et d'avoir facilité ses opérations dans le pays.

Le conflit irano-israélien s'est intensifié pour se transformer en guerre directe en juin, lorsque Israël a bombardé divers objectifs à l'intérieur de l'Iran, y compris en menant des opérations reposant sur le déploiement de forces spéciales du Mossad en profondeur dans le pays.

Le nombre d'exécutions d'Iraniens condamnés pour espionnage au profit d'Israël a considérablement augmenté cette année, avec au moins 10 sentences exécutées au cours des derniers mois.

Dans la nuit du 13 juin dernier, avec un soutien implicite des États-Unis, Israël a mené une attaque vaste contre l'Iran appelée "Lion en Ascension" dans le cadre de laquelle des installations nucléaires et militaires dans différentes régions ont été bombardées, tuant des dirigeants militaires et des scientifiques nucléaires éminents, tout en ciblant des installations civiles et souveraines, y compris le bâtiment de la télévision officielle.

Cette guerre, qui a duré 12 jours, a révélé des failles de sécurité en Iran, avec la succession d'assassinats de dirigeants et de scientifiques, et le Conseil suprême de la sécurité nationale avait alors promis d'infliger les sanctions les plus sévères, y compris la peine de mort, à quiconque coopérait sur le plan du renseignement ou espionnait au profit d'Israël.