Macron appelle à une relation "calme" avec l'Algérie en considérant que beaucoup de choses ont besoin d'être "corrigées"
Arabe & International

Macron appelle à une relation "calme" avec l'Algérie en considérant que beaucoup de choses ont besoin d'être "corrigées"

SadaNews - Le président français Emmanuel Macron a appelé à une relation "calme" avec l'Algérie, tout en considérant que "beaucoup de choses" ont encore besoin d'être "corrigées" dans les relations entre les deux pays.

Lors d'une conférence de presse pendant le sommet du G20 à Johannesbourg, Macron a déclaré : "Je veux bâtir une relation calme pour l'avenir, mais nous devons corriger de nombreuses choses, et nous savons qu'en ce qui concerne de nombreuses questions, comme la sécurité, l'immigration et l'économie, nous ne sommes pas dans une position satisfaisante, donc nous voulons des résultats".

Les relations entre les deux pays, déjà tendues en raison du conflit sur le Sahara occidental, se sont détériorées après une série de déclarations acerbes envers l'Algérie faites par l'ancien ministre de l'Intérieur Bruno Retailleau au cours de cette année.

Cependant, le départ de Retailleau du gouvernement et l'amnistie accordée par l'Algérie à l'écrivain franco-algérien Boualem Sansal pourraient ouvrir la porte à une amélioration des relations après des mois de stagnation, caractérisés notamment par un arrêt total de la coopération en matière d'immigration.

Emmanuel Macron a déclaré que "la libération de Boualem Sansal est un premier résultat qui doit être salué".

Il était prévu que le président français rencontre son homologue algérien Abdelmadjid Tebboune en marge du sommet du G20, après l'amnistie que ce dernier a accordée la semaine dernière à l'écrivain franco-algérien. Cependant, Tebboune n'est finalement pas venu à Johannesbourg.

Le président français a ajouté à cet égard : "Une réunion aura lieu lorsque nous aurons terminé de la préparer pour obtenir des résultats".

Il a estimé avoir réalisé des "progrès" dans les relations au cours des dernières années "de la même manière : avec respect et des normes élevées".

Macron a déploré que "beaucoup veulent faire de l'Algérie une question politique intérieure française. Et en Algérie, beaucoup veulent faire de la relation avec la France une question politique intérieure algérienne".